Des bruits de couloir font état d’évacuation du chef du polisario, Brahim Ghali, vers l’Afrique du sud ou la république insulaire de Cuba, après la détérioration de son état de santé.
Ces fuites sont ébruitées alors que la guerre de succession fait rage à Rabouni, qui se prépare à organiser dans les prochains mois « le congrès du secrétariat général » du mouvement séparatiste.
Trois noms sont dans la course pour succéder à l’actuel chef du polisario, donné « agonisant ». Deux d’entre eux ne sont en fait que des lièvres dans cette course: Oubi Buchraya Bachir, soi-disant « représentant du polisario en France », et Brahim Biadillah, alias « Grigao », frère de Mohamed Cheikh Biadillah, ex-secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM).
Oubi Buchraya Bachir, éclaboussé par des détournements de fonds et des scandales de moeurs, est d’origine mauritanienne. Pour cette raison, la junte algérienne, marionnettiste du front séparatiste, n’acceptera jamais sa nomination à la tête du polisario. Pas plus d’ailleurs que celle du surnommé « Grigao », qui n’inspirerait pas confiance.
Le candidat favori à la succession de Ghali, demeure Mohamed Lamine Ould El Bouhali. Malgré son passif de baron de la drogue, -autant que son fils dénommé Sidi Ahmed Ould Mohamed Lamine El Bouhali, alias « Souiddah », qui venait d’écoper de 15 ans de prison ferme-, le « ministre chargé des réservistes » pourrait compter sur sa proximité du chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, pour prendre les commandes du mouvement séparatiste.
Quant à l’hospitalisation de Brahim Ghali, vraie ou supposée l’être, ce n’est qu’un prétexte pour sonner la fin de ce dirigeant sanguinaire, doublé de serial-violeur monstrueux. L’enfant de Rhamna, à l’instar de Mohamed Abdelaziz « Al Marrakchi », mort le 31 mai 2016 dans une clinique du Minnesota, aux Etats-Unis, est (désormais) hors-service.
C’est la fin inéluctable des larbins de la dictature militaire algérienne.