Le journaliste palestinien de la chaîne qatarie Al Jazeera, Jamal Rayyan, s’est lâché une nouvelle fois contre le Maroc, entre autres pays arabes ayant normalisé leurs relations avec Israël, notamment les Émirats arabes unis et le Bahreïn.
« Comment peuvent-ils expliquer à leurs enfants qu’ils ont normalisé avec celui qui a tué 3000 enfants palestiniens durant vingt ans? », a-t-il larmoyé, en imputant de manière à peine voilée à ces pays la responsabilité du meurtre des enfants palestiniens.
Le flamboyant confrère n’est pas sans savoir que les raids israéliens datent de bien avant 2020, année à laquelle ont été signés les accords d’Abraham. Beaucoup de « sang » a donc coulé sous les ponts, sans que les tenants du sacro-saint slogan « non à la normalisation » aient rien changé à la situation sur le terrain.
Le Maroc a eu le courage d’officialiser ses relations avec Israël où vivent près de 800.000 Marocains de confession juive, alors que d’autres continuent de traiter avec Israël, sans avoir ni l’audace ni l’honnêteté de le dire à leurs peuples. Jamal Rayyan aurait pu simplement se référer aux données fournies en février 2020 par la Banque mondiale et la Banque de données et statistiques des Nations Unies COMTRADE pour réaliser que l’Algérie, par exemple, a exporté environ 2,57 millions de dollars de produits chimiques vers Israël.
À se demander pourquoi ce confrère garde « un silence de tombe », -ainsi accuse-t-il le Maroc-, sur le double jeu de ces régimes arabes qui tentent d’instrumentaliser la question palestinienne à des fins de propagande ridicules.
نشهد الله أن ايران لم تخذل #فلسطين ، كما خذلها العرب ، شكرا #ايران pic.twitter.com/0tUmpYzNik
— جمال ريان (@jamalrayyan) August 7, 2022
Plus grave encore, monsieur Rayyan se fait l’avocat des Mollahs d’Iran, auxquels il jette des fleurs sans rougir, pour leur soi-disant rôle dans le financement et l’armement de « la résistance palestinienne ».
Là encore, il aurait pu se demander pourquoi l’Iran n’a jamais tiré une seule balle contre « l’ennemi sioniste ». Et pourtant, ce ne sont surtout pas les armes qui manquent à la république « islamique ». Pourquoi cette dernière provoque-t-elle des guerres destructrices partout dans la région, sauf chez elle?!!! Syrie, Irak, Yémen, Sud-Liban, et j’en oublie, sont autant de terrains de jeu pour ce régime très « islamique » qui, en dehors de la fourniture d’armement, n’a jamais construit des hôpitaux, des écoles, des routes, des ponts, etc, de la même manière que le fait le Maroc en Palestine, pour ne citer que cette dernière. Partout où les « sataniques » d’Iran passent, il sèment du sang et du feu.
Voilà des vérités que notre confrère tente misérablement de cacher à son public.
Pathétique!