La « tendance à la baisse » des nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus (Covid-19) et des décès causés par la pandémie observée au cours des derniers jours se confirme en Espagne, ce qui donne de l’espoir, a souligné, mardi, le directeur du Centre de coordination des alertes et urgences sanitaires au ministère de la Santé, Fernando Simón.
« Les tendances sont bonnes, en ligne avec ce que nous observons ces dernières semaines », a précisé M. Simon, qui participait pour la première fois physiquement à la conférence de presse quotidienne tenue à l’issue de la réunion du comité de gestion technique du coronavirus, après s’être isolé pour avoir contracté le virus. Le responsable a assuré que la baisse quotidienne des nouveaux cas a permis de soulager la pression sur les hôpitaux des régions les plus touchées du pays, comme Madrid et la Catalogne, notant, toutefois, que « les unités de soins intensifs restent sous pression ».
Interrogé sur la légère progression du nombre de décès ce mardi par rapport à la veille, M. Simon a rappelé que cette semaine « est un peu particulière », en raison des vacances de Pâques puisque lundi a été un jour férié dans plusieurs communautés autonomes, ce qui a entraîné un retard de notification des cas, ajoutant « les données de lundi et mardi doivent être évaluées avec prudence ».
Le responsable a, par ailleurs, relevé que le nombre de patients guéris continue à augmenter pour atteindre 67.504, soit environ 40% des cas confirmés, précisant que le nombre de cas hospitalisés et ceux placés en soins intensifs a augmenté de 2% en 24H.
Le nombre des cas confirmés a atteint 172.541 en Espagne, en hausse de 3.045 en 24 heures, selon les données du ministère.
La pandémie a fait 567 nouveaux décès portant à 18.056 victimes le nombre total de morts depuis l’apparition du virus, contre 17.489 décès enregistrés jusqu’au lundi.
L’Espagne est entrée ce mardi dans son deuxième mois de confinement prévu jusqu’au 26 avril. Le travail a repris progressivement lundi dans certains secteurs économiques non-essentiels mis à l’arrêt pendant deux semaines.