Après plusieurs semaines de crise politique au Pakistan, le Premier ministre Imran Khan, a été renversé dimanche 10 avril par une motion de censure votée au Parlement. L’ancienne star du cricket a appelé ses partisans à manifester dans le calme et affirmé qu’il « n’accepterait pas » le nouveau gouvernement.
Ses jours à la tête du Pakistan étaient comptés: le Premier ministre Imran Khan a été renversé dimanche 10 avril par une motion de censure votée à son encontre par l’Assemblée nationale, à l’issue de plusieurs semaines de crise politique.
La motion a été « approuvée » par 174 des 342 députés, a annoncé le président par intérim de la chambre, Sardar Ayaz Sadiq. Imran Khan est le premier chef de gouvernement pakistanais à chuter sur un vote de défiance.
Aucun Premier ministre n’est jamais allé au bout de son mandat au Pakistan, depuis l’indépendance du pays en 1947, mais Imran Khan est le premier à chuter sur un vote de défiance.
Son successeur à la tête de cette république islamique de 220 millions d’habitants dotée de l’arme nucléaire devrait être Shehbaz Sharif, le leader de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N).