La police belge organise des barrages filtrants aux entrées de Bruxelles afin « d’empêcher une manifestation motorisée d’accéder au centre », dans le cadre du mouvement anti-restrictions sanitaires ‘’convoi de la liberté’’, a annoncé, lundi, la zone de police Bruxelles-Capitale.
Ces contrôles engendrent des ralentissements aux entrées principales de la région bruxelloise, a précisé la police sur son compte Twitter.
Aucun incident n’est pour le moment à déplorer et aucune action liée au « convoi de la liberté » n’est en cours dans le centre-ville de Bruxelles, a confirmé la zone de police.
Les premiers participants au convoi ont été redirigés vers un parking à l’entrée de la ville dès le matin, a en outre indiqué la police. Les autorités n’ont toutefois pas souhaité communiquer le nombre de manifestants présents sur place. Les forces de l’ordre évoquaient une « trentaine de véhicules » plus tôt dans la matinée. Par ailleurs, une sortie d’autoroute a été fermée jusqu’à nouvel ordre.
« Pour l’instant, on a repéré entre 400 et 500 véhicules de type voitures, camping-cars, petites camionnettes », a déclaré le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, ce matin sur les ondes de La Première.
Une trentaine a été bloquée et les autres se sont un peu évaporés dans la nature, a-t-il précisé.
Les participants au « convoi de la liberté », venus de France, notamment, entendent protester contre les mesures sanitaires instaurées pour endiguer la pandémie de coronavirus en Europe.
Les autorités demandent aux automobilistes de ne pas se rendre à Bruxelles en voiture lundi.