Sa vie, c’est la pêche. Il en vit et en fait vivre sa petite famille. Dont sa fille chérie et son épouse. Mais, il n’oublie pas sa maman. Sa « baraka », me dit-il.
La pêche à la canne est un héritage de feu son père. Tout petit, Mounir, que j’ai croisé cette matinée, l’accompagnait quand le temps scolaire le permettait. Il tomba amoureux des horizons et des vagues. Il est ici depuis plus de 15 ans. Il aime prendre en photo ses prises, mais a refusé de se prendre en photo cette matinée. Sa « moisson », Mounir, dont je venais juste de faire connaissance, a son plan établi pour la vendre.
Connaisseur des mouvements des vagues et des mouvements des poissons, il sait par cœur comment s’y prendre et quand.
Avec le sourire, comme si on partageait des liens lointains, il m’en parle avec amour.
Merci Mounir de m’avoir invité à partager quelques bribes de ta vie et d’avoir décidé que tu me prennes en photo avec ta canne.
J’avais envie de partager une vingtaine de minutes avec lui en si peu de mots !
C’est fait !