La présidentielle gambienne, de ce samedi, a mobilisé bien du monde. Sur un électorat d’environ un million de personnes, sur une population de 2 millions, 87% ont voté.
Et c’est, selon la Commission électorale, Adama Barrow, président sortant et en compétition avec cinq autres candidats, qui a été déclaré, dimanche, gagnant. Avec 53,22% des voix.
Dans la foulée, les autres prétendants, tout en appelant les Gambiens au calme, ont contesté les résultats bien avant leur proclamation.
Dans l’environnement immédiat, la CEDEAO, qui avait joué un rôle décisif après la crise post-électorale de 2015, suivie par le départ au forceps du dictateur Yahya Jammeh, contraint à l’exil, a appelé, dans un communiqué, les candidats à « accepter de bonne foi l’issue de cette élection qui n’aura ni gagnant, ni perdant , mais un seul vainqueur, le peuple gambien ».