« La Pachamama », terre-mère

La 26ème conférence des Nations unies sur le climat a donné le coup d’envoi de la COP 26 dimanche dernier à Glasgow et qui se tiendra jusqu’au 12 novembre 2021. Il y a ceux qui disent que cette édition est la dernière chance à saisir pour mettre en place un plan bien engagé dans la limitation du réchauffement climatique à 1,5°. Car depuis 1995, l’année de la première édition, le bilan de ces sommets reste au seuil le plus bas des souhaits réalisables. Ce souci du climat est devenu un point constant dans les préoccupations de l’être humain. Ce dernier est devenu un monstre destructeur de notre terre-mère. Il est en train de scier la branche sur laquelle il est assis.

Nous sommes arrivés à un stade où la qualité de l’air est déplorable et la pollution sonore fragilise de plus en plus le bien-être de l’écoute du monde. Au-delà de ce souci climatique, nous sommes invités à prendre conscience de cet héritage désastreux que nous léguons, par la suite, à nos enfants. Nous sommes responsables et personne n’est à l’abri de cet engagement qu’on doit assumer envers notre habitat. Chaque geste est porteur d’une contribution qui peut améliorer ou nuire à notre existence. C’est pour cela que nous devons prévoir tout un dispositif de sensibilisation et d’éducation à l’environnement.

Nous sommes conscients de l’ampleur de l’impact de l’industrie sur l’environnement et que la déforestation bat son plein. Mais à notre petite échelle de citoyen, malgré la contribution minime en termes de préservation de notre environnement, elle peut au moins améliorer notre quotidien et faire émerger cette prise de conscience auprès de nos concitoyens.

A l’instar de l’éducation, l’art et la culture peuvent jouer un rôle de relais auprès d’un large public. C’est vrai que le cinéma dans le monde a donné lieu à la réalisation de plusieurs films de fiction prévoyant un avenir catastrophique pour l’humanité. Des films documentaires qui soulignent, avec des épreuves à l’appui l’impact terrible que nous faisons subir à l’écosystème.

Des photographes comme Salgado qui a consacré plusieurs années de sa vie pour sillonner l’Amazonie et montrer à quel point nous avons endommagé cette partie du monde qui offre de l’oxygène. Sans oublier Yann Arthus-Bertrand, considéré aujourd’hui comme un militant écologiste et un grand photographe. Son engagement lui vaut le 22 avril 2009 d’être nommé « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Ce dernier a réalisé plusieurs films montrant l’ampleur du désastre climatique causé par l’homme notamment dans son film « Home ».

Pour finir sur une note d’espoir, la terre est notre maison et il n’est jamais trop tard de prendre soin de ce que la chanteuse Bolivienne, Luzmila Carpio, évoque dans ces chansons comme « La Pachamama », (terre-mère) afin qu’elle soit ce berceau de quiétude et qu’elle gardera en elle cet instant de maternité qui nous sauvera.