On a eu tort de reprocher à nos valeureux partis leur déconnexion des citoyens. Ce cliché pris à Ouarzazate, haut-lieu du CINÉMA et des MÉTÉORITES, nous invite à revoir nos extrapolations qui, avouons-le, ont été hâtives, voire excessives.
Baptiser un café du nom de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), quel talent! Nous n’avons qu’à applaudir ,-des deux mains SVP!, cette idée originale, incomparable et pour tout dire géniale.
« Les partis politiques ont compris l’astuce, ils se sont aperçus que la moitié du peuple passe sa journée dans les cafés et ont décidé de les baptiser de leurs noms respectifs », ironise l’auteur du cliché, notre confrère Mohamed Ouamamoussi, correspondant de Dubaï-TV en France.
Et d’enfoncer le clou en écrivant sur le ton de l’humour: « … en attendant l’ouverture du restaurant PJD (parti justice et développement), de la laiterie PAM (Parti Authenticité et Modernité), la grilladerie RNI (Rassemblement National des indépendants) et de la boulangerie Mouvement populaire (MP)… ».
Nos sincères excuses aux autres partis, dont les « hizbicules » (particules), qui n’ont pas vu leurs noms cités ici. Ils se rappelleront certainement à notre souvenir durant cette période de « criée » électorale.
On leur demande de n’en faire tout de même pas un plat, car le mérite, -il en a bien d’autres-, revient ici à l’USFP qui a eu la primeur de l’idée d’un café du nom de ses « forces populaires« , ou ce qu’il en reste.
Après avoir réussi le défi herculéen de se séparer de ses « forces populaires« , museler et écarter nombre de ses cadres et militants, au profit des « copains, d’abord!« , en lieu et place de « la Vérité, d’abord« , ne voilà-t-il pas l’actuel USFP réinventer le concept des « discussions de café de commerce« , au détriment de l’échange d’idées et d’arguments qui ont fait la force du parti d’Abderrahim Bouabid.
Ni fleurs, ni couronnes, l’USFP va mal.