Un autre « chef du polisario » est en train d’être fabriqué. 20 000 sahraouis d’origine marocaine sont toujours séquestrés à Tindouf. Une tragédie humaine dont les généraux algériens portent l’entière et exclusive responsabilité.
*** Un tempérament fondamentalement paisible
Le tempérament sahraoui est fondamentalement paisible. L’immensité désertique et les conditions de vie ont engendré, depuis la nuit des temps, une vision du monde qui va à l’essentiel. L’économie en tout, sagesse, pondération et mesure.
C’est une collectivité où originellement les actes de violence et même les crimes sont rares. Elle est marquée par le sens du dialogue, la famille, la tribu, le respect des anciens, les valeurs ancestrales… et ce lien si singulier de l’homme sahraoui avec son bétail.
Le patrimoine Hassani… avec tous ses volets spirituel, poétique, littéraire, artistique, culinaire, vestimentaire, ses célébrations festives… est constitutif de la richesse culturelle et civilisationnelle du Royaume du Maroc au même titre que les autres affluents.
*** Le lavage des cerveaux entre Tindouf et Cuba
Or Boumediene a voulu briser tout cela chez les sahraouis marocains qu’il a raflés dans des conditions traîtresses et inhumaines, au milieu des années 70. Il a voulu les priver de leurs valeurs et dénaturer leur âme.
Après les rafles, le sinistre Boumediene a ordonné une vaste opération de lavage des cerveaux et de conditionnement. Faire du séquestré un « sahraoui nouveau », nourri de haine contre l’ennemi marocain. En vain !
Les « écoles » dans les camps ne sont que des officines d’endoctrinement contre le Maroc et glorifiant l’Algérie « auto-déterminatrice des peuples » !
Les séquestrés n’ont rien compris quand les instructeurs algériens ont commencé à leur apprendre le fonctionnement des orgues de Staline pour tirer sur l’ennemi marocain. Pour marcher au pas. Pour hurler des chants de haine. Pour monter et démonter des kalachnikovs.
Ils n’ont rien compris quand les généraux leur ont arraché leurs enfants pour les envoyer à Cuba… Ou les placer en Espagne, chez des familles, en tant qu’orphelins, alors qu’ils ont leurs parents…
Ils n’ont rien compris quand les généraux ont « ordonné » aux femmes sahraouies de faire le maximum d’enfants, pour gonfler les chiffres du « peuple », peu importe les conditions… et en piétinant leur dignité.
Ils sont aujourd’hui dans la survie, sous-alimentés, manquant d’eau, vivant dans des conditions d’hygiène déplorables avec le covid-19 qui fait des ravages.
45 ans qu’on leur vend la « rasd » et ils constatent aujourd’hui que le « truc » ne marchera jamais. Au même moment, leur parviennent les images des Provinces du Sud où leurs proches vivent dans la paix et la prospérité.
*** Un seul rêve: fuir les camps
La fuite des camps est devenue l’objectif principal. Malgré la multiplication des miradors et des barbelés de l’armée algérienne, le projet habite tous les esprits.
Brahim Ghali va aujourd’hui très mal. Et aussi, il est consommé pour les généraux. Il faut le dégager. La propagande commence déjà à évoquer la « désignation » (évidemment par le pouvoir algérien) d’un nouveau chef du polisario.
Les généraux octogénaires, psychorigides, déconnectés du monde ont perpétré sur les sahraouis marocains emprisonnés à Tindouf les mêmes violations et crimes qu’ils ont commis sur leur peuple. Mais leur déroute actuelle, en interne et en externe, annonce leur fin inéluctable !