Pour Mohamed Hamdaoui, chargé des relations extérieures à Al Adl Wa Al Ihssane, l’interdiction des prières de Sobh et Al Ichae dans les mosquées (suite au mesures sanitaires) est un « ciblage direct » de la religion.
Les adeptes ont été mobilisés pour inonder les réseaux sociaux de posts pour dénoncer cette mesure qui fait suite aux recommandations de la commission scientifique. Les déplacements nocturnes ne sont pas autorisés, y compris la non ouverture des mosquées pour les Tarawih.
Ces prières qui n’ont pas un caractère obligatoire en Islam.
Certains illuminés ont même publié des photos de Tarawih en Tchétchénie et Afghanistan pour défendre la cause. Chacun ses références évidemment !!
S’autoproclamant garante de notre croyance, la Jamaa a estimé que le statut de la foi est plus important que la situation épidémiologique.
Certains membres ont osé dire que les pouvoirs publics, par la fermeture des mosquées, privent les croyants d’augmenter leurs actifs de « bonnes actions ».
La Jamaa a aussi fait bouger ses affidés pour tenter des attroupements et prières sur la voie publique… mais rapidement dispersés.
La Jamaa qui n’est pas à une contradiction près… y compris son alliance dans la rue avec des mouvances dont la religion est le cadet des soucis… a toujours cultivé l’hermétisme sectaire en encourageant les prières nocturnes du ramadan dans les maisons de ses adeptes…
Mais là elle déclare son immense intérêt et sa flamme pour les mosquées relevant du Département des affaires islamiques qu’elle ne cesse de pourfendre.
Derrière tout cela, il n’y a que des calculs politiques, en droite ligne avec la feuille de route fantasque établie par le fondateur cheikh Abdessalam Yassine qui a vécu, toute sa vie, dans l’hallucination et la chimère de la khilafa.