La république islamique de Mauritanie s’apprête à retirer sa reconnaissance de la fantomatique « rasd », rapporte le site d’information mauritanien « Anbaa-Info ».
« Il est attendu que le gouvernement mauritanien retire sa reconnaissance de la « rasd » avant la fin de l’actuel mandat présidentiel », indique le média, citant une source proche du pouvoir.
« L’ONU ne reconnaît pas la « rasd » et les résolutions du Conseil de sécurité insistent sur une issue politique basée sur le réalisme et l’esprit de compromis », rappelle la même source, soulignant que l’ancien président mauritanien le colonel Mohamed Khouna Ould Haidallah (4 janvier 1980-12 décembre 1984), avait commis une « erreur historique » en reconnaissant l’entité séparatiste.
« Les gouvernements qui se sont succédé à celui de Mohamed Khouna Ould Haidallah n’ont pu remettre en question cette décision », fait remarquer « Anbaa.info », attribuant cette situation à la crainte de « représailles » de la part d’Alger, parrain du polisario.
« L’armée mauritanienne n’était alors pas prête à l’éventualité d’un affrontement armé avec le polisario soutenu par Alger, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui », fait constater la même source.
Autrement dit, la Mauritanie de Mohamed Ould El Ghazouani, ex-chef d’état-major de l’armée mauritanienne, est aujourd’hui assez puissante pour faire face à toute « aventure » hostile de la part du polisario et son mentor algérien.