Finalement, le troisième mandat à la tête du département du Droit public à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES), Ain Chock à Casablanca, n’aura duré que quatre jours. En effet, le professeur Taoufik Rahmouni, qui a été élu pour un troisième mandat de trois ans, jeudi 10 décembre, a déposé, lundi 14 décembre, sa démission qui a été validée par le doyen de la Faculté.
Le Pr Rahmouni, chef de département sortant durant deux mandats et qui briguait un troisième, a obtenu 10 voix contre 8 pour sa concurrente, la professeure Hasnae Kejji. Selon des sources concordantes, plusieurs professeurs se sont abstenus le jour du vote.
Apparemment, la polémique soulevée autour du troisième mandat à la tête de ce département et les voix qui se sont élevées pour porter l’affaire devant la justice administrative y auraient été pour quelque chose. De même, cette polémique a braqué les projecteurs sur ce département.
Lecollimateur.ma, qui a publié l’information jeudi 10 décembre sous le titre: « le « point » qui fait déborder le vase », apprend de sources concordantes à ladite Faculté que dès que l’information de la démission est tombée, le bloc, qui soutenait lors des élections le chef de département démissionnaire, s’est mobilisé pour présenter un candidat du même groupe afin de préserver les commandes du département. Ce qui va susciter une autre polémique qui pourrait être sanctionnée par un audit du département en question. Les élections pour élire un nouveau chef du département devront avoir lieu dans un délai d’un mois, selon les lois régissant ces structures.
D’ici là, on verra.