Hier, le quotidien « Le Monde », sous la plume de son chef-adjoint du service étranger Fréderic Bobin, a livré un article « édifiant et remarquablement » OBJECTIF sur le blocage d’ El Guergarat par les mercenaires du polisario.
Ce blocage commandé et piloté par Alger… a obligé le Maroc à mener une opération pacifique pour rétablir la liberté de circulation des personnes et des biens entre le Maroc et la Mauritanie. Et aussi entre l’ Europe et l’Afrique par ce passage transfrontalier.
La communauté internationale a été unanime pour saluer cette action.
** Fréderic Bobin n’ embobine que lui-même
Le papier intitulé « Le Sahara occidental en proie à un regain de tension » reflète un immense parti pris pour la dictature militaire algérienne et sa marionnette polisarienne.
Les « journalistes » d' »Algérie Presse Service » et d' »El Moudjahid » n’auraient pas fait mieux !
Mais à ceux-là, on ne leur en voudrait pas ! Ce sont les plumes d’ une féroce dictature militaire. Ils sont dans leur rôle de propagande, d’intox et d’enfumage…
Ce journaliste français est tenu à un minimum de professionnalisme. Quand on sait que c’est le même bonhomme qui a publié, le 22 septembre 2020, un article sous le titre sentencieux et tranchant « Au Maroc, le journaliste Omar Radi cible d’une offensive en règle de la justice »… on n’est pas surpris.
Mais nous avons l’habitude! Quand il s’agit du Maroc, Le Monde embrouille ses lecteurs.
Sur El Guergarat, le papier est bâclé. Pas de mise en perspective ni éclairage. La conséquence devient cause. La cause devient conséquence. Des raccourcis énormes. Des contrevérités. Des manipulations. Un manichéisme grossier. Le Maroc est le méchant. Alger et son polisario sont les gentils..
**Un lexique tendancieux
Le tropisme algérien de Frederic Bobin est évident. C’est son droit… mais pas au prix d’étouffer l’exigence de rigueur d’un journal supposé… de « référence » !
Sans faire de la « lexicométrie », le relevé de quelques occurrences de mots employés à la louche par le journaliste sont édifiantes !
D’abord, il dilue complètement la responsabilité et le rôle de l’ ALGÉRIE qui n’est citée qu’UNE SEULE FOIS… et tout à la fin de son papier.
Il a tenu « obstinément » à mettre en équivalence le Maroc et le polisario et exclure d’autres parties. Il use des éléments de langage d’Alger:
« Les deux parties rivales » // « les deux protagonistes » // « les deux camps »…// le cessez-le- feu violé « de concert » par le Maroc et le polisario// « l’administration rivale sahraouie »…// 20% du Sahara occidental où s’exerce de facto « la tutelle de la RASD ».
Le « sahara occidental » est cité 14 fois… // le « front polisario »: 15 fois… // la « rasd »: 5 fois…// « l’incursion marocaine dans la zone tampon: 2 fois…// « l’occupation marocaine » : 1 fois… // « le fait accompli du Maroc »: 1 fois…// « le Maroc, Rabat et les F.A.R. : 14 fois //
Quand il cite l’ Algérie… à 5 lignes de la fin de son papier… c’est pour dire ou plutôt « avouer » que « l’ ALGERIE EST LE PARRAIN HISTORIQUE DU FRONT POLISARIO ».
Alors là, on s’empêche de sourire ! Il a complètement flingué tout ce qui précède… la totalité de sa pseudo argumentation et la relation des évènements ou des faits.
En fait, il était obligé de citer l’Algérie… au moins une fois … sinon son écrit aurait posé un grave problème de déontologie.
On a envie de lui dire qu’il aurait dû commencer par la conclusion. « Alger le parrain historique des séparatistes » aurait dû être le préambule, le déclencheur même de sa « méditation » sur ce sujet.
** »Article de presse » ou « tract »
Même le chercheur (Thierry Desrues) et la politologue (Khadija Mohsen Finan) dont il a sollicité les lumières n’ont pas été crédibles.
Pour le premier, le blocage d’ El Guerguerat est une « victoire symbolique du polisario ». Yes! Pour la deuxième, qui sévit avec Ignace Dalle et Omar Brouksy dans Orient XXI, le propos tourne autour de la notion incongrue de « gâterie ».
Pour Khadija Mohsen Finan, « le Maroc est gâté par les Américains (…) le Maroc est gâté par certaines monarchies du Golfe (…) il est aussi gâté par les Européens ».
Bref, ça ne vole pas très haut!
Au lieu d’ un article de presse, ce journaliste, aligné, au parti pris flagrant, a tout simplement bricolé un « tract » anti-marocain. Un écrit insignifiant!