L’élaboration du projet de loi de finances est soumise à une méthodologie approfondie, qui prend en compte l’ensemble des critères relatifs à la crédibilité des prévisions et objectifs, a affirmé mercredi à Rabat, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.
« L’élaboration du projet de loi de finances 2021, qui a été appuyée par 13 rapports rédigés par des cadres du ministère, en collaboration avec plusieurs départements ministériels, est soumise à une méthode approfondie, qui prend en compte l’ensemble des critères relatifs à la crédibilité des prévisions et objectifs et dépend d’une analyse minutieuse de la conjoncture « , a fait savoir M. Benchaâboun, qui répondait à des interventions des membres de la Commission des finances et du développement économique à la chambre des représentants, lors de la discussion générale du PLF-2021.
Il a, dans ce sens relevé que les chiffres présentés au sujet des budgets de la santé et de l’éducation sont exacts, tout en mettant en garde contre toute remise en cause de ces chiffres, à travers des comparaisons erronées.
M. Benchaâboun, a en outre fait observer que la loi de finances 2020 a été rectifiée sur la base de la conjoncture exceptionnelle actuelle et ce qu’elle a engendré une baisse des ressources et une augmentation du déficit budgétaire et du taux d’endettement.
Et d’ajouter que la comparaison ne peut avoir lieu avec une année ordinaire, dans le sens où les efforts déployés au niveau des crédits et postes budgétaires des secteurs de la santé et de l’éducation sont des efforts exceptionnels, sous le poids d’une conjoncture difficile, qui interpelle à la valorisation des efforts consentis et non « l’invention de certaines comparaisons partiales ».