Ce mercredi 23 septembre qui marque la célébration de la Journée internationale contre l’exploitation sexuelle, a un goût particulièrement amer. 10 ans jour pour jour après le viol monstrueux commis par le chef du polisario Brahim Ghali sur Khadijatou Mahmoud, alors mineure, au sein de la soi-disant « ambassade de la rasd » à Alger », le bourreau court toujours.
La plainte déposée par Khadijatou Mahmoud auprès de l’Audience nationale, plus haute juridiction espagnole, est restée hélas sans lendemains, malgré la responsabilité avérée du chef de la bande séparatiste dans ce crime ignominieux du temps où il était prétendument « ambassadeur de la rasd à Alger » (voir ci-contre le témoignage de la victime).
En 2013, Khadijatou Mahmoud avait déposé une plainte pour viol et abus sexuels contre le chef du polisario, seulement aucune initiative n’a depuis été entreprise pour amener l’auteur à rendre compte de son acte abominable.
À toutes fins utiles, il faut noter que le chef du polisario compte encore des soutiens parmi des partis politiques espagnols, à leur tête le parti d’extrême-gauche PODEMOS dont le leader, Pablo Iglesias, est actuellement vice-président du gouvernement espagnol, présidé par le socialiste Pedro Sanchez.
Il est à noter aussi que la ministre de l’Égalité, Irene Montero, épouse de Pablo Iglesias, est également membre de Podemos.
« À l’occasion de la Journée internationale contre l’exploitation sexuelle et la traite des êtres humains, nous réaffirmons notre engagement à mettre fin à cette forme brutale de violence sexiste. Nous avons fait des progrès, mais nous savons que nous avons encore de nombreuses étapes à franchir », a-t-elle promis, dans un tweet posté ce mercredi 23 septembre.
Espérons que la ministre Irene Montero joigne l’acte à la parole et agisse de sorte que la victime Khadijatou Mahmoud, elle aussi de nationalité espagnole, soit réhabilitée, autant que d’autres victimes encore nombreuses du serial-violeur Brahim Ghali.