« L’Initiative de paix arabe de 2002 constitue un choix stratégique, une opportunité historique et une référence commune sur laquelle doit se fonder une solution pacifique juste et globale au conflit israélo-arabe », a indiqué l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
L’Initiative de paix arabe de 2002, avec tous ses composants et leur enchaînement naturel, telle qu’adoptée par les différents Sommets islamiques et conseils successifs des ministres des Affaires étrangères, constitue un choix stratégique, une opportunité historique et une référence commune sur laquelle doit se fonder une solution pacifique juste et globale au conflit israélo-arabe, a souligné, lundi dans un communiqué, le Secrétaire général de l’OCI, Dr. Yousef Al-Othaimeen.
Selon lui, la question de la Palestine et d’Al-Qods est la question centrale de l’OCI et la source de son unité, de sa force et de son action islamique commune, de même qu’elle fait le consensus au niveau des États membres et centralise leur effort commun pour mettre un terme à l’occupation israélienne et garantir les droits légitimes du peuple palestinien.
Le Secrétaire général a, en outre, souligné l’attachement de l’OCI « à la paix et au choix stratégique fondé sur le droit international, les résolutions de légalité internationale, l’Initiative de paix arabe et la vision de la solution à deux États ».
Et d’ajouter que le processus de paix est un ensemble indivisible et que la normalisation des relations entre les États membres de l’OCI et la puissance occupante israélienne ne sera réalisée qu’après la fin définitive de l’occupation israélienne des terres arabes et palestiniennes occupées depuis 1967, y compris Al-Qods, et l’établissement d’un Etat palestinien avec Al-Qods Est comme capitale.
Dr Al-Othaimeen a en outre affirmé l’illégalité de toute mesure unilatérale israélienne visant à annexer des territoires palestiniens et à construire des colonies en vue de modifier la situation politique et juridique sur le territoire palestinien sous occupation israélienne et à saper la solution à deux États, rappelant les résolutions prises récemment lors du Sommet islamique et le Comité exécutif de l’OCI au niveau des ministres des Affaires étrangères sur le rejet de toute mesure affectant le statu quo historique, juridique ou politique d’Al Qods-Est.
Il a, par ailleurs, rejeté le plan israélien d’annexion de certaines parties du territoire palestinien occupé, lequel saperait les chances de paix fondée sur la solution à deux États, notant, dans le même ordre d’idées, que les États membres apprécient tout effort visant à mettre fin à ces mesures unilatérales.