Un soldat français a été tué, jeudi au Mali, lors de combats contre les groupes armés « terroristes », a annoncé la présidence française.
« Le président de la République a appris avec une très grande tristesse la mort du hussard parachutiste de 1ère classe Tojohasina Razafintsalama », a indiqué l’Elysée dans un communiqué.
Le soldat « a été tué lors de combats contre les groupes armés terroristes, à la suite du déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé », ajoute-t-on.
Le Président de la République s’incline avec un « profond respect » devant le sacrifice de ce militaire, mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France, relève le communiqué.
Le Chef de l’Etat adresse par la même occasion ses « très sincères » condoléances à sa famille et à tous ses frères d’armes et « les assure de la pleine solidarité » de la Nation dans ces douloureuses circonstances.
Emmanuel Macron « salue » en outre « l’engagement, le courage et la détermination » des militaires français déployés au Sahel et leur « renouvelle son entière confiance pour le succès de leur mission », conclut le communiqué.
La France est engagée dans la région sahélo-saharienne aux côtés des pays du G5 Sahel (Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) à travers le déploiement de quelque 5.100 militaires dans le cadre de l’opération Brakhane, lancée le 1er août 2014.
Conduite par la France, cette opération est destinée à lutter contre les groupes djihadistes au Sahel, dans le cadre d’une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne, selon les autorités françaises.
Le 4 juin, la ministre française des armées avait annoncé le début avant la fin de cet été de la Task Force européenne « Takuba », composée particulièrement de forces spéciales en vue d’accompagner l’armée malienne dans son combat contre les groupes djihadistes.
L’opération Barkhane et ses partenaires sahéliens ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite « des trois frontières » entre Mali, Burkina Faso et Niger, où s’active fortement le groupe terroriste dit Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS).