L’image est peu ordinaire. Celle où l’on voit le pourtant austère ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, échanger un sourire complice et une chaleureuse poignée de main avec son homologue Nasser Bourita, lors d’une rencontre organisée hier mercredi à New York, en marge de la 80è session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Ce cliché où le chef de la diplomatie russe est apparu en toute décontraction aux côtés du « workaholic » et néanmoins sémillant Nasser Bourita n’a pas manqué de capter l’attention des observateurs, qui y ont vu, à juste titre, l’esquisse d’une nouvelle embellie dans les relations entre Rabat et Moscou.
Une embellie qu’il faut juste traduire par un ralliement russe à l’élan des soutiens internationaux à la souveraineté marocaine sur le Sahara, à leur tête les Etats-Unis, la France et le Royaume et -peut-être demain la Chine-, pour ne citer que les Permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
