ACTUALITÉNATION

Edito – Une imposture nommée « Le Monde »

“Ce qu’il y a de mieux, dans Le Monde, ce sont les mots croisés”, ironisait Bernard Arnault, acteur médiatique majeur en France et à l’international. Cette phrase suffit à décrire l’état d’un “Monde” qui n’est déjà plus de ce monde. 

Il y a bien longtemps que ce journal a troqué l’information contre le ragot, la vérité contre le mensonge, la rigueur contre l’approximation, l’essentiel contre l’anecdotique, l’objectivité contre la partialité, l’honnêteté contre l’insincérité… D’historien de la vérité, il est devenu faussaire patenté des faits. De « témoin de son époque », exportateur de « paniques morales »… 

Au lieu de pointer ses “canons” vers le régime algérien failli, qui en plus d’avoir mis son pays en coupe réglée, écrasé toute velléité d’opposition, réduit au silence toute opinion contraire, enchaîné la voix des intellectuels -dont celle de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal- transformant l’Algérie, sinon en prison à ciel ouvert, en « pays – caserne », le quotidien « Le Monde », ou ce qu’il en reste, préfère concentrer le tir sur le Maroc. “Au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI”, a-t-il détonné, sans réaliser le ridicule de sa tartarinade. Un torchon de Bab El Oued n’aurait pas fait pire! 

Mais le plus important n’est pas dans l’article, qui ne vaut même l’encre avec laquelle il a été écrit. Il est dans ses motivations malsaines. Le « Monde », on le sait, trempe avec une extrême-gauche française biberonnée à la haine antimarocaine. Une haine qui n’aurait d’égale que son indulgence béate envers les tyrans d’Alger. 

Courage, couchez !

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