Oui, Aziz Ghali est libre de s’exprimer. De ce droit, il a usé et même abusé sans jamais s’inquiéter, encore moins inquiéter. Spécialiste de la moitié vide du verre, des «espérances brisées» et des «rêves avortés», il persiste à penser que rien ne va, que nous, finalement, nous ne sommes que des bisounours, adeptes du toutcâlin, du toubisou… soit !
M. Ghali peut-il pour autant se permettre, au nom de ce sacro-saint droit à la liberté d’expression, d’insulter la mémoire de nos martyrs tombés pour leur patrie, offenser l’orphelin et la veuve, ne pas respecter leur deuil, cracher sur les sacrifices de nos familles pour leur première cause nationale ?
Oui, M. Ghali peut s’exprimer comme il le souhaite mais cela ne doit pas porter atteinte à autrui. Or, c’est un immense outrage qu’il a porté à ses compatriotes. En reprenant à son compte le slogan de «l’autodétermination du peuple sahraoui», dont le nombre équivaut à la population d’un seul quartier casablancais, non seulement M. Ghali se met-il à rebours de la position de son pays et de la majorité écrasante des pays membres de l’ONU qui soutiennent clairement l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, sans doute s’est-il placé du côté de la partie ennemie qui a d’ailleurs fait les choux gras de ses récentes billevesées.
Venant d’une dictature militaire, championne olympique de la répression, ce n’est évidemment pas un compliment pour M. Ghali qui prétend défendre les droits humains.
« Pisse » toujours, tu nous intéresses!