ACTUALITÉMONDENATIONNOS CHRONIQUEURS

Tiens bon, Amira, tu vaincras!

Son procès n’a pas fait grand bruit, la peine qui a été prononcée à son encontre (1 an de prison) par un tribunal algérois, non plus.

Tout semble avoir été orchestré par son juge-bourreau pour que sa condamnation ne fasse pas de vagues. Une journée dominicale (21 juin 2020) pour lui infliger cette sentence n’est pas un hasard du calendrier. Un tribunal situé à la périphérie d’Alger (Cheraga), non plus.

Le silence des « Chiens de garde » a fait le reste, tellement ils sont complices.

La femme dont le prénom à lui seul évoque la noblesse, AMIRA, et le visage, cette touchante expression d’innocence, doit désormais purger une année d’emprisonnement.

De quoi son « crime » est-il le nom?

« Incitation à attroupement non-armée », « offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’Islam », « offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire », des « publications pouvant porter atteinte à l’unité nationale », « informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre publics » et incitation à la « violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, expose directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger ».

Même un régime Bokassa-gueule-de-loup aurait été incapable d’un tel réquisitoire, qui plus est à l’encontre d’une femme dont le « crime » est d’avoir simplement exprimé une revendication de démocratie, de libertés, pour un pays transformé par la junte vert-kaki en immense prison à ciel ouvert.

Si la répression fait partie de l’ADN des dictatures, où sont alors les preux chevaliers des droits de l’Homme?

Hypocrisie, quand tu (les) tiens!

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Soyez le premier à lire nos articles en activant les notifications ! Activer Non Merci