La coïncidence est frappante. Alors que le peuple marocain célébrait, ce mercredi 6 novembre, un événement très cher à son cœur, – le 49ème anniversaire de la Marche Verte -, la tant attendue et, faut-il le cacher ?, la bonne et heureuse nouvelle est tombée. Donald Trump, quatre ans après avoir acté la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara (10 décembre 2020), a reconquis l’Ovale Office, symbole du pouvoir de la présidence américaine.
Il est vrai que l’Administration démocrate sortante a maintenu la reconnaissance de la marocanité du Sahara, que les relations entre Washington et Rabat se sont davantage consolidées, force est de constater que l’engagement pris sous Trump d’ouvrir un consulat américain à Dakhla n’a pas été honoré.
Mais ce n’est que partie remise. Avec le retour de Trump aux affaires, nous avons bon espoir que le consulat américain verra le jour dans la perle du sud marocain.
Le momentum est historique. Plus de 100 pays, dont 20 pays européens et 30 africains, soutiennent l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, le tout rehaussé par la reconnaissance historique par la France, il y a tout juste une semaine, de la souveraineté marocaine sur le Sahara, conjuguée à un engagement fort pour l’ouverture d’un Consulat général français à Laâyoune.
Ce n’est pas une formalité, c’est un acte à fortes retombées politiques et économiques pour une région qui, sous le règne de Mohammed VI, est devenue semi-européenne, après avoir été un immense désert.
Vivement alors des consulats américain et français dans nos chères Provinces saharienne!