Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé, samedi, la levée à partir du 21 juin de l’état d’alerte, décrété pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, appelant à l’unité de l’ensemble des composantes de la société espagnole.
« Nous devons reconstruire notre pays sur la base de l’unité », a relevé le chef du gouvernement lors d’une Déclaration institutionnelle consacrée à la présentation du bilan de la gestion de cette crise sanitaire depuis l’entrée en vigueur de l’état d’alerte le 15 mars.
« A l’horizon, nous avons d’autres ennemis. L’unité a sauvé des milliers de vies dans notre pays et peut et doit sauver des entreprises et des emplois. Il faut aller de l’avant ensemble. Le meilleur hommage que nous puissions rendre aux victimes de cette pandémie est de rendre ce pays vivable », a fait valoir M. Sanchez, qui a précisé que des mesures seront prises pour faire face à une éventuelle deuxième vague du virus.
« L’État prépare une réserve stratégique pour combattre le virus à l’avenir. Nous resterons vigilants », a-t-il martelé.
Dans ce sens, il a appelé toutes les composantes de la société à la coopération, assurant que « les débats politiques ne doivent pas se transformer en une source de haine ».
« La seule chose à laquelle nous devons renoncer tous, est le manque de respect, la menace. Nous sommes tous unis par une volonté de vivre ensemble. Chacun d’entre nous a le pouvoir de les abandonner. La coopération a été fondamentale dans la lutte contre la maladie », a fait remarquer le leader des socialistes.
« Je suis convaincu que l’Espagne doit s’entendre avec l’Espagne. Dans les prochains jours, nous demanderons un soutien actif aux positions du gouvernement espagnol. L’Europe doit nous voir unis », a insisté M. Sanchez qui a rappelé qu’un hommage national sera rendu le 16 juillet aux victimes de cette pandémie dont le nombre s’élève à plus de 28.000.