Rima Hassan, députée européenne de La France Insoumise (LFI, gauche radicale), a raté une nouvelle occasion de se taire. «On se demande ce qu’attend le Roi du Maroc pour rompre ses relations diplomatiques avec Israël», a-t-elle klaxonné sur son compte «X».
La militante 5 étoiles, «passionaria» en carton de la cause palestinienne devenue, quel compliment !, nouvelle égérie de la dictature algérienne et de son appendice séparatiste, ne s’est pas arrêtée à ce stade de la désinvolture et du cynisme envers la plus haute autorité du Royaume. Elle a encore tenté d’enfoncer un coin entre le Souverain et son peuple. «La majorité du peuple marocain inscrit ses revendications en soutien avec le peuple palestinien. La normalisation avec Israël est une trahison», a-t-elle ajouté.
La majorité du peuple marocain inscrit ses revendications en soutien avec le peuple palestinien. La normalisation avec Israël est une trahison.
— Rima Hassan (@RimaHas) September 24, 2024
La sortie de cette pseudo-«descendante de la Nekba» -née dans un camp de réfugiés syrien- appelle nécessairement quelques remarques. Elle a balayé d’un revers de plume tout ce que le Maroc, dont le Roi préside le Comité Al-Qods, a fait et fait encore pour la Palestine, Cisjordanie et Gaza confondues. Elle n’a étrangement pointé que le Maroc, comme si le Maroc était le seul pays arabe à avoir signé les Accords d’Abraham…
Quid de l’Algérie qui vient d’embaucher, à Washington, un cabinet de lobbying lié à Israël, BGR Government Affairs, qui compte parmi ses membres l’ancien chef d’état-major des armées de défense israéliennes, Ehud Barak ? Quid encore du deal secret conclu entre la Sonatrach, machine à cash du régime militaire algérien, et l’Eilat Ashkelon Pipeline Compagnie (EAPC), pour approvisionner, Israël en hydrocarbures ?
Sur cette affaire « cashée » comme sur la triste farce électorale algérienne, motus et bouche cousue.
Qui a dit que les pétro et gazo-dinars n’ont pas d’odeur?