Par Dr. Youssef Chiheb*
Décidément, la République militaire des Bouffons est en marche arrière vers les abysses du ridicule. Depuis l’élection contestée de Tebboune, le régime agonisant en Algérie perd en crédibilité et se dirige vers un isolement diplomatique et une inflammation de ses frontières. L’homme fort de la Libye, le Maréchal Haftar, a fait une incursion militaire dans le triangle frontalier entre l’Algérie, le Niger et la Libye (Passe de Salvador), sous le regard indifférent de Poutine.
Le Capitaine Tebboune et ses corsaires de Tindouf est en train de couler et de s’enfoncer dans les sables mouvants de la nouvelle donne géopolitique régionale.
L’ usurpation des noms clandestins dans les Forums internationaux ou dans les hôpitaux d’Espagne sont symptomatiques d’un régime à bout de souffle. Quid la récente déclaration de Tebboune qui médiocrement aussi passe pour Saladin des temps modernes avec une épée en bois et un un pétard mouillé qui a suscité les moqueries dans les pays arabes et les foudres de l’Égypte. Dans son délire psychotique, Tebboune « mobilise » son armée et logistique sanitaire pour libérer Gaza, alors qu’il a interdit toutes manifestations de soutien aux Palestiniens depuis près de dix mois.
La dernière reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France a provoqué délires, dérapages et fièvre au sommet de l’Etat. Cependant, avec les Japonais, les magouilles de l’Algerafrique ne marchent pas. L’Empire du Levant a sanctionné Alger une deuxième fois après la mascarade de Tunis qui a déroulé le tapis rouge pour Benbattouche durant le même Forum en échange de 200 millions d’euros de corruption au locataire du palais de Cartage. Tokyo ne mange pas de ce pain.
« Tonton Tebboune » a raté à plusieurs reprises l’occasion de se taire.
*Docteur, Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne.