Le soutien exprimé mardi 6 août par la Finlande au Plan d’autonomie marocain a trouvé un écho favorable dans les médias chiliens. « Le pays nordique rejoint, entre autres, la France, l’Espagne et les Etats-Unis, qui considèrent que la proposition marocaine d’autonomie est la seule solution viable et durable pour garantir la paix et la stabilité dans la région », relève en effet le média numérique indépendant « elperiodista.cl ».
Citant le communiqué conjoint cosigné et rendu public mardi dernier par M. Bourita et son homologue finlandaise Elina Valtonen, « elperiodista.cl » souligne que Helsinki considère désormais que le plan d’autonomie sou sous souveraineté marocaine est « une bonne base » pour le règlement du conflit régional créé autour du Sahara marocain.
« La nouvelle position de la Finlande doit être mesurée dans le temps. En fait, cela marque un changement substantiel par rapport aux positions qu’occupait la Finlande dans le passé, lorsqu’elle se contentait de soutenir les efforts des Nations Unies », met en avant le média chilien, relavant que « la Finlande est désormais le premier pays nordique à soutenir formellement le plan d’autonomie proposé par le Maroc ».
« La nouvelle position de la Finlande, qui intervient une semaine seulement après celle de la France, renforce la dynamique au sein de l’Union européenne », rappelle la publication, ajoutant que la Finlande est désormais le 17ème pays membre de l’UE à soutenir l’autonomie sous souveraineté marocaine.
La nouvelle position de la Finlande « s’inscrit dans la dynamique internationale impulsée par le Roi Mohammed VI ces dernières années, une dynamique qui a vu un grand nombre de pays de toutes les régions du monde entier exprimer leur soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine », explique-t-elle.
« Cette position exprimée par la Finlande est une position d’État, qui implique toutes les sphères de l’État, au sein des pouvoirs exécutif et législatif. Il a été adopté en consultation avec le Président et après consultations au niveau gouvernemental et avec la Commission des affaires étrangères du Parlement finlandais », a-t-elle conclu.