A peine une semaine s’est écoulée depuis le « revirement » français que la Finlande, un pays d’Europe du Nord historiquement neutre, a franchi le pas décisif. Dans un communiqué conjoint du Ministre des Affaires étrangères, M. Nasser Bourita, et son homologue finlandaise, Mme Elina Valtonen, rendu public ce mardi 6 août, Helsinki exprime un soutien formel et sans équivoque au Plan d’autonomie marocain.
Helsinki, qui se limitait jusqu’il y a peu, à soutenir les efforts de l’ONU, est sortie de la «grey area» (zone grise) pour reconnaître expressément le bien-fondé de l’Initiative d’autonomie marocaine, «une bonne base» pour le règlement définitif d’un conflit créé de toutes pièces.
Que s’est-il alors passé pour que la Finlande sorte de sa «zone de confort» et se positionne clairement et ouvertement en faveur du Plan d’autonomie marocain, initiative qui a le vent en poupe aujourd’hui plus que tout autre temps.
La Finlande a compris qu’elle ne pouvait rester en retrait par rapport à la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, durant ces dernières années. Une dynamique vertueuse aux multiples effets d’entraînement, de très nombreux pays, de toutes les régions du monde, ayant en effet marqué leur soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, et au Plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.
La Finlande est de facto le 17ème pays européen à soutenir formellement le plan d’autonomie marocain sous souveraineté marocaine. Elle est néanmoins le PREMIER pays d’Europe du Nord à prendre le train en marche. Aux autres voisins du pays des « Mille lacs » (Danemark, Suède et Norvège, notamment) d’emboîter ce pas. De presser le pas…
La nouvelle position de la Finlande, champion de démocratie (et du World Happiness), est une position d’Etat. Elle a été validée aussi bien par le Président que par le gouvernement, ainsi que par la commission Affaires étrangères du Lundtag. Elle procède d’une meilleure lecture des nouvelles réalités géopolitiques qui se tissent dans la région et partout ailleurs.
En franchissant ce pas, la Finlande, une république parlementaire, a agi au mieux des intérêts des deux peuples tout en se plaçant du bon côté de l’Histoire.