Rafah, ville à la frontière avec l’Égypte, est la cible de frappes aériennes israéliennes depuis dimanche 11 février, faisant au moins 100 morts palestiniens, selon le Hamas palestinien.
#Israel a bombardé des tentes !!!!
Les tentes des réfugiés palestiniens de la soi-disante « zone sûre » du camp
Al-Shaboura à #Rafah
pic.twitter.com/ptCcoZqlGr— Alfred Lanning (@alfred_lanning1) February 13, 2024
Ces frappes ont touché 14 maisons et trois mosquées dans différents secteurs de Rafah, selon le gouvernement du Hamas. L’armée israélienne a affirmé dans un communiqué avoir « mené une série de raids contre des cibles terroristes dans le sud de la bande de Gaza », ajoutant que ceux-ci étaient terminés.
Ces frappes, d’une intensité supérieure à celle des derniers jours, ont provoqué des nuages de fumée, ont constaté des journalistes de l’AFP et des témoins.
Quant à l’armée israélienne, elle a annoncé avoir libéré deux otages lors d’une opération dans cette ville frontalière avec l’Egypte. « Fernando Simon Marman, 60 ans, et Louis Har, 70 ans, ont été récupérés lors d’une opération nocturne à Rafah menée conjointement par l’armée, le Shin Beth (Sécurité intérieure) et la police israélienne », a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Le président américain Joe Biden a exhorté le Premier ministre israélien, lors d’un entretien téléphonique dimanche, à « garantir la sécurité » de la population palestinienne tandis que plusieurs États ont mis en garde contre une « catastrophe humanitaire » en cas d’assaut sur la ville surpeuplée.
Les autorités égyptiennes ont vivement réagi à l’annonce d’une opération militaire imminente au sol à Rafah, estimant qu’Israël cherche à pousser les Gazaouis à fuir vers le Sinaï, et certains avertissent qu’il s’agirait d’un casus belli.