L’Union socialiste des forces populaires et le Parti du progrès et du socialisme, opposition, ont appelé vendredi à la constitution d’un « Front National » face à la majorité « numérique » au pouvoir, selon les termes du secrétaire général du PPS, Nabil Benabdallah.
« L’hégémonie de l’Exécutif prive l’opposition d’exercer ses droits constitutionnels dont même celui de constituer une commission d’enquête », a relevé le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, précisant que le « Front National « annoncé reste ouvert à toutes les formations de gauche, à toutes les centrales syndicales, aux groupes parlementaires et aux acteurs de la société civile.
« Le gouvernement actuel est incapable d’assumer la gestion de cette étape et répondre aux vraies attentes du peuple marocain », a asséné M. Benabdallah, devant les états-majors des deux formations de gauche et un parterre de journalistes.
Face à un gouvernement hégémonique mais aussi et surtout dépolitisé, de surcroît en déphasage avec les réelles préoccupations citoyennes, il est temps, il était temps d’offrir l’alternative.
L’initiative des « camarades » est donc la bienvenue.