Deux « journalistes » de « Marianne » ont été expulsés mercredi du Maroc, a larmoyé l’hebdo français, dans son édition digitale. Il s’agit de Quentin Müller, « rédacteur en chef adjoint du service international », et Thérèse Di Campo, photographe indépendante.
Arrivés vendredi dernier, les deux avatars de « reporters » ont été interpellés dans un hôtel casablancais avant d’être conduits à l’aéroport Mohammed V, d’où ils ont été chassés.
Cette expulsion intervient alors que l’intox médiatique française contre le Maroc a atteint son climax, notamment après le séisme qui a frappé le royaume le 8 septembre dernier. Outre ce dessein malsain d’instiller le doute quant à la capacité des autorités marocaines à faire face à cette catastrophe naturelle « sans l’aide de la France », les thuriféraires de la propagande macroniste hostile se croyaient en « terrain conquis » et se sont permis tous les excès au nom de la légendaire fake « liberté de presse ».
Réagissant à cette expulsion, l’un des deux avatars de « journalistes », Quentin Müller, a proféré des menaces creuses, de surcroît grotesques. « J’annonce donc la sortie prochaine d’une longue enquête sur le Roi Mohammed VI, sa cour et ses services de sécurité. Sur place, j’ai pu amasser des informations exclusives qui dépeignent un régime toujours plus dur, effrayé par tout élan de contestation locale », a-t-il aboyé.