« La situation sanitaire dans les zones touchées par le séisme au Maroc est sous contrôle », avait assuré le directeur régional des urgences de l’OMS, Charles Brennan, vendredi 16 septembre sur la chaîne qatarie « Al Jazeera ».
Venant d’un organisme neutre et objectif, dont les constats sont établis sur des critères scientifiques rigoureux, cette déclaration n’a toutefois pas été évaluée à sa juste valeur. Les séismes ne causent pas que des morts, des blessures et des destructions, du fond des ruines naissent aussi des épidémies dont l’impact, qu’à Dieu ne plaise!, pourrait être bien plus dévastateur.
Or, le pire a bien pu être évité. Et le mérite en revient particulièrement à nos valeureux médecins militaires qui, en plus de leur rôle crucial dans le sauvetage de vies humaines, la gestion des cas d’urgence extrême ou relative, ont lutté de toutes leurs forces pour éviter l’apparition ex nihilo d’épidémies souvent liées aux catastrophes naturelles (choléra, la dengue, du chikungunya et/ou du paludisme, la leptospirose, Salmonella Typhi, responsable de la fièvre typhoïde, de Shigella et de Campylobacter).
En déclarant la situation sanitaire « sous contrôle » dans les zones touchées par le séisme du vendredi 8 septembre, l’OMS saluait notamment la riposte sanitaire décisive apportée particulièrement par la médecine militaire contre toute émergence ou propagation de foyers épidémiques.
Le #médecin #urgentist, le dr Walid Daoudi , qui s’était déjà rendu un mois en Turquie, nous explique comment la crise au Maroc a été gérée sur le plan médical.
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— Ma.Point Ctt (@Empire_du_Maroc) September 17, 2023