Mort de Nahel: « passe d’armes » entre la France et l’ONU

Trois jours après la mort de Nahel, tué à Nanterre par un policier à la suite d’un refus d’obtempérer, l’ONU a déclaré que que la France devait « s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination parmi les forces de l’ordre ».

« C’est le moment pour le pays de s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre », a déclaré vendredi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, lors du point de presse régulier de l’ONU à Genève.

 

 

 

Cette critique n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. « La France a pris connaissance de la déclaration de al porte-parole du Haut-commissariat des nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) du 30 juin 2023. Toute accusation de racisme ou de discrimination systématiques par les forces de l’ordre est totalement infondée », a reconnu le ministère français des affaires étrangères.

 

 

« Le dernier examen périodique universel auquel notre pays, s’est soumis nous a permis d’en faire la démonstration. Les forces de l’ordre sont soumises en France à un niveau de contrôle interne, externe et judiciaire tel que peu de pays en connaissent. La France et ses forces de l’ordre luttent avec détermination contre le racisme et toutes les formes de discrimination. Aucun doute n’est permis dans cet engagement », a rétorqué le département Colonna.