Trois jours avant la catastrophe, précisément le 3 février 2023, le sismologue néerlandais Frank Hoogerbeets, du Solar System Geometry Survey (SSGEOS), avait lancé cette sinistre prédiction: « Tôt ou tard, il y aura un séisme d’une magnitude d’environ 7,5 dans cette région (centre-sud de la Turquie, Jordanie, Syrie, Liban) » (voir ci-dessous son tweet).
Sooner or later there will be a ~M 7.5 #earthquake in this region (South-Central Turkey, Jordan, Syria, Lebanon). #deprem pic.twitter.com/6CcSnjJmCV
— Frank Hoogerbeets (@hogrbe) February 3, 2023
Ce lundi 6 février, le monde s’est réveillé sur une véritable catastrophe: pas moins de 1700 morts et la prédiction du sismologue jusque-là inconnu est devenue virale.
Et ce n’est pas tout!
Le 2 février 2023, M. Hoogerbeets avait également posté ce tweet:
Larger seismic activity may occur from 4 to 6 February, most likely up to mid or high 6 magnitude. There is a slight possibility of a larger seismic event around 4 February.https://t.co/75I3PjAarX
— SSGEOS (@ssgeos) February 2, 2023
« Dans les 96 prochaines heures ou après 15-20 jours, environ 50 tremblements de terre légers, 15-20 tremblements de terre modérés ou lourds, 5-6 tremblements de terre forts et de gros tremblements de terre (en particulier du 10 février au 22 février) peuvent être ressentis dans toutes les régions de la baie du Golfe et de la mer Rouge les plus proches et de la rivière Dajla Furat », peut-on en effet lire.
Maintenant, une question s’impose: si la prédiction de M. Hoogerbeets avait-elle été prise au sérieux, aurait-on pu au moins éviter ce bilan très lourd en dégâts humains, pour ne pas parler des dommages matériels qui sont aussi énormes?
Une chose reste sûre: la prédiction de Frank Hoogerbeets résonne comme un pied de nez aux scientifiques qui ont affirmé qu’il n’est actuellement pas possible de prédire un tremblement de terre majeur.