Dans une interview à l’agence de presse du Qatar (QNA), Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation (chambre haute du parlement algérien), n’a pas tari d’éloges sur l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad, pour avoir répondu positivement à l’invitation du « raïs » Abdelmajid Tebboune à participer au 31è Sommet arabe, prévu du 1er au 2 novembre à Alger. « Son Altesse a toujours veillé à la complémentarité et au renforcement de l’action arabe commune », a-t-il loué, avant de s’emmêler les pinceaux complètement.
« En Algérie, nous nous inspirons de notre révolution novembriste (Ndlr: déclenchement de la guerre d’indépendance en Algérie, le 1er novembre 1954), et accordons en notre for intérieur la priorité dans nos relations à ceux qui ont appuyé notre révolution et se sont rangés aux côtés de notre peuple dans son combat contre l’occupation française », a-t-il embrayé, avant d’amorcer un virage à 360 degrés. « Le Qatar n’a épargné aucun effort pour aider l’Algérie à recouvrer son indépendance, il a soutenu par tous les moyens notre combat pour la libération », a-t-il risqué, sans prendre les précautions d’usage.
Question à mille piges: comment le Qatar qui n’a vu le jour que le 3 septembre 1971, pouvait-il contribuer à l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962?
À moins de se tromper d’époque, M. Goudjil, tout comme le président « Kedboun », s’avère un falsificateur de l’histoire.