SAHARA MAROCAIN: DÉRAPAGE DU SERVICE DE PRESSE DE L’ONU

La République du Salvador, on le sait, soutient l’Initiative du Maroc pour l’octroi d’un statut d’autonomie pour le Sahara, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume. Le représentant du Salvador auprès des Nations unies (voir vidéo ci-dessous) a d’ailleurs confirmé cette position de soutien lors de son intervention, hier mardi 11 octobre, devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’organisation.  

 

 

 

Voilà ce que l’ambassadeur salvadorien a dit littéralement: « En ce qui concerne la question du Sahara occidental, le Salvador salue les efforts déployés par Staffan de Mistura, en tant qu’envoyé personnel du SG de l’ONU, en vue de faciliter la relance du processus politique sous l’égide exclusif du Sg de l’ONU, notamment ses récentes visites en janvier, juillet et septembre de cette année. De même, le Salvador soutient les efforts déployés par le Royaume du Maroc pour trouver une solution politique réaliste, pragmatique et durable à ce différend régional. L’initiative d’autonomie qualifiée par le Conseil de sécurité, dans ses résolutions depuis 2007, comme une solution viable constitue une composante fondamentale de ces efforts, dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et de sa souveraineté nationale ». 

Mais quelle ne fut notre surprise en consultant, ce mercredi 12 octobre, la version anglophone du « compte rendu » du Service de presse de l’ONU diffusé sur son site officiel (https://press.un.org/en/2022/gaspd753.doc.htm). 

« He went on to express concern over the unilateral exploration and exploitation of natural resources in Western Sahara and supported Morocco’s efforts to reach a pragmatic and lasting solution to that question », indique ledit « compte rendu ».  Traduisons: « le Salvador a exprimé sa préoccupation quant à l’exploration et l’exploitation unilatérales des ressources naturelles du Sahara occidental et son soutien aux efforts du Maroc pour parvenir à une solution réaliste, pragmatique et durable à cette question »).

Comme par enchantement, le représentant salvadorien se voit attribuer un propos fictif. Ce qui soulève bien des questions quant aux motivations de cet acte qui ne doit nullement rester impuni tellement il est grave.

Face à cette dérive, une enquête s’impose. Il y va de la crédibilité de l’ONU et des intérêts de ses États membres.