La dépouille de Feu Fathallah Lamghari, figure emblématique de la musique marocaine, a été inhumée dimanche au cimetière « Chouhada » à Rabat, après les prières d’Al Asr et du mort, dans un climat de recueillement et de grande émotion.
Les obsèques de l’auteur-compositeur-parolier Fathallah Lamghari, décédé à l’âge de 82 ans, se sont déroulées en présence des proches du défunt, d’artistes et de personnalités politiques.
Plusieurs artistes et amis du défunt ont affirmé, dans des témoignages recueillis par la MAP, que la scène artistique nationale vient de perdre l’un de ses piliers avant-gardistes qui ont marqué le champ musical marocain dans les années soixante, ajoutant que feu Fathallah Lamghari s’est illustré en tant que l’un des pionniers et fondateurs de la chanson marocaine ayant influencé, par ses œuvres artistiques, plusieurs générations. Dans ce cadre, l’artiste Mohamed El Ghaoui a mis en avant les qualités humaines et professionnelles du défunt, ainsi que ses actions de soutien en faveur des artistes en herbe.
Pour sa part, le musicien et compositeur Noureddine Tantaoui a relevé la contribution de feu Lamghari à l’enrichissement du répertoire de la musique nationale, faisant observer que ses chansons ont été reprises par plusieurs artistes.
Feu Fathallah Lamghari a laissé derrière lui des chansons comme « Allah Ala Raha », « Faynek Al Hbib » ou encore « Wallah manta maana », un florilège musical ancré dans l’histoire de la chanson marocaine.
A travers plusieurs textes de chansons qui ont connu un grand succès, le parolier feu Fathallah Lamghari a su se démarquer par ses œuvres immortelles, notamment « Maghiyara », « Kass El Bellar » et « Mouhal Ynessak Elbal », outre « Nidaa Al Hassan » écrite à l’occasion de la glorieuse Marche Verte et qui dénote un grand patriotisme.