Le ministre turc des Affaires étrangères, M. Mevlut Cavusoglu, a réitéré, mercredi à Marrakech, le soutien de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume.
« Je voudrais réitérer la position de principe de la Turquie en faveur de l’intégrité territoriale et la souveraineté des pays, et réaffirmer le soutien de la Turquie à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc frère », a affirmé le chef de la diplomatie turque lors d’un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens tenus en marge de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech.
Exprimant ses remerciements au Maroc pour l’invitation de la Turquie à ce conclave international, qui a connu la participation de 79 pays, M. Cavusoglu a souligné la convergence des points de vue des deux pays sur nombre de questions régionales.
Le chef de la diplomatie turque a, par ailleurs, indiqué que cette réunion intervient à un moment important, à la lumière de la menace persistante des organisations terroristes en Afrique et en Asie.
Pour sa part, M. Bourita a affirmé que le Maroc « apprécie la position de la Turquie sur la question du Sahara », ajoutant que « nous, à notre tour, soutenons la Turquie dans ses questions fondamentales ».
« Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi et de Son Excellence le Président de la République, nous œuvrons en faveur du renforcement des relations bilatérales dans tous les domaines », a indiqué M. Bourita, ajoutant que les deux pays « amis et partenaires » sont en concertation permanente sur une série de questions, notamment le dossier libyen.
Il a, par ailleurs, noté que cette rencontre bilatérale a été une occasion d’échanger sur de nombreuses questions internationales et régionales, faisant savoir que la Turquie est un « acteur agissant dans de nombreuses organisations internationales ».
Dans ce sens, M. Bourita a relevé que les deux parties sont convenues d’échanger les visites, de convoquer la commission économique mixte et de multiplier les rencontres entre le secteur privé des deux pays.
Il a également ajouté que les deux pays partagent les points de vue sur une panoplie de questions régionales et internationales.