La Bourse de Tokyo démarrait la dernière séance de la semaine dans l’indécision, avec cependant une légère hausse, alors que les répercussions économiques de la pandémie de Covid-19 inquiètent toujours les investisseurs, après les avertissements du FMI sur l’ampleur du choc économique.
Signe de cette incertitude chez les investisseurs, l’indice vedette Nikkei était orienté en légère hausse à 00h40 GMT, en progression de 0,08% à 19.361,18 points, alors que l’indice élargi Topix perdait 0,69% à 1.407,20 points.
Dans la nuit, la Bourse de New York, souvent prescriptrice en matière de tendance en Asie, avait terminé la séance sur une hausse de 1,22%, rassurée par les annonces supplémentaires de la Réserve fédérale (Fed) afin de soutenir l’économie américaine.
La Banque centrale des Etats-Unis a en effet annoncé une enveloppe de 2.300 milliards de dollars de nouveaux prêts aux entreprises et collectivités locales touchées par la pandémie, une annonce jugée rassurante par les marchés malgré la nouvelle explosion des chiffres du chômage dans la première puissance économique.
Du côté des devises, le yen était quasi stable face au dollar, à raison d’un dollar pour 108,50 yens vers 00h30 GMT contre 108,49 yens jeudi à 21h00 GMT.
La monnaie japonaise remontait en revanche un peu face à l’euro, qui s’échangeait pour 118,49 yens contre 118,58 yens la veille.
La monnaie européenne était justement orientée à la baisse face au dollar, à raison d’un euro pour 1,0821 dollar contre 1,0930 dollar jeudi à 21h00 GMT.
Le marché pétrolier est de son côté déçu des annonces des pays producteurs d’une baisse de 10 millions de barils par jours pour les deux prochains mois, un effort certes inédit par son ampleur mais jugé malgré tout insuffisant, tant par son importance que sa durée, dans le contexte et alors que les stocks sont quasiment à leur maximum.
Peu avant 00h20 GMT le prix du baril de brut américain WTI s’écroulait de 9,29% à 22,76 dollars, tandis que celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 4,14% à 31,48 dollars.