« L’Algérie ne veut pas la guerre avec le Maroc, mais elle est prête à la faire. S’il faut la faire, c’est aujourd’hui, car nous sommes militairement supérieurs à tous les niveaux et ce ne sera peut-être plus le cas dans quelques années », a klaxonné « L’Opinion.fr » dans son édition du 30 novembre, en attribuant cette pétarade à une source de l’armée algérienne « qui reconnaît être un faucon »!!!
« Ce qui préoccupe les Algériens, « c’est le soutien d’Israël au Maroc. Cela va changer la donne, dans un délai que l’on estime à trois ans » », ajoute le quotidien de Nicolas Beytout qui se définit comme d’obédience probusiness mais qui est devenu curieusement une chambre d’enregistrement des « tebbounneries » et autres fanfaronnades de la « fArce de frappe de l’Afrique ».
Mais passons, car le « faucon » de l’armée algérienne estime, paf!, que « s’il faut faut faire la guerre (au Maroc), c’est aujourd’hui » ou jamais. Il estime, re-paf!, que l’Algérie « est militairement supérieure à tous les niveaux » et, re-re-paf! que « ce ne sera pas le cas dans quelques années ».
Venant du vrai-con d’une armée inexpérimentée, dont le seul « fait d’armes » est le massacre de son propre peuple (250.000 civils tués lors de la décennie noire, années 90), cette billevesée trahit plutôt l’état désemparé du régime des caporaux finissant quant aux capacités inédites de la force de frappe, celle-là réelle, d’une armée royale qui n’a jamais été dans le show, ni dans le verbiage, encore moins dans les « déclarations médiatiques ».
Bien sûr, le Maroc n’a pas attendu la signature d’un accord militaire avec Israël pour développer ses capacités dissuasives. La cuisante raclée que les FAR ont infligée à l’ANP en 1963 (Guerre des sables), ou encore lors des batailles d’Amgala I et II (1976), le démontre à tous points de vue.
Il n’est donc pas étrange d’entendre l’état-major de l’armée algérienne, à sa tête le général déséquilibré Chengriha, résonner d’imprécations infinies -dignes des pleureuses de l’époque grecque lointaine- contre « l’ennemi classique » et, depuis peu, de menaces carrément de « guerre » contre le Maroc.
Des menaces aussi vides que la tête de généraux incultes, sous-instruit, et surtout en déphasage avec la nouvelle réalité géostratégique de la région.
Quant à la prétendue « supériorité militaire », il est évident qu’elle relève de la surenchère phonétique d’un régime qui ne craint plus le ridicule.
Si le ridicule devait tuer, le Club des Pins, QG algérois de l’oligarchie vert-kaki, serait alors jonché de cadavres!