Un rapport récent des services de sécurité kényans a révélé qu’un ressortissant iranien est impliqué dans des activités terroristes au Kenya et dans les pays voisins, rapporte dimanche la presse locale.
Les investigations ont montré que le dénommé M. S. Golabi préparait des attentats contre des cibles locales et israéliennes au Kenya.
Golabi, qui se rendrait fréquemment au Kenya et dans la région, est soupçonné « d’être un agent de renseignement iranien collaborant avec un groupe de Kényans pour recueillir des renseignements contre des établissements privés et publics dans le but de les attaquer ».
« Nous l’avons suivi ainsi que ses contacts au fil du temps. Nous avons suffisamment de raisons de croire qu’il a travaillé avec ces groupes terroristes », a fait savoir un haut responsable de l’Unité de police antiterroriste.
Le rapport s’inscrit dans le cadre du renforcement des opérations de sécurité, à la suite de l’évasion de trois terroristes de la prison de sécurité maximale de Kamiti, et qui ont été capturés sur leur route vers la Somalie, où ils comptaient rejoindre le groupe terroriste al Shabaab.
Il ne s’agit pas de la première fois que les autorités kényanes associent des attaques potentielles à l’Iran. En 2012, deux Iraniens avaient été inculpés dans une affaire de préparation pour commettre un crime et possession d’explosifs sans permis. Les deux hommes avaient conduit des agents de sécurité à 15 kg d’explosifs dissimulés dans un club de golf à Mombasa.
En 2015, deux individus ont été accusés de terrorisme et d’espionnage pour le compte des services de renseignement iraniens. Ils avaient admis avoir planifié des attaques contre des cibles occidentales.
Ces attaques avaient pour cibles des hôtels à Nairobi fréquentés par les touristes, les hommes d’affaires et les diplomates occidentaux.
