Ubuesque ! C’est le moins que l’on puisse dire sur la décision de la fédération de football portugais d’obliger une équipe minée par le Covid-19 de jouer contre le Benfica de Lisbonne. Le modeste club de Belenenses était privé de 14 joueurs, de l’entraineur et d’autres membres du staff technique, tous placés en quarantaine après avoir été infectés par le coronavirus.
Mais cet hécatombe n’a pas mis la puce à l’oreille des dirigeants du football portugais qui ont maintenu un match qui va se transformer en une farce de football. Le club du quartier lisboète s’est présenté sur le terrain avec neufs jeunes de réserve, un gardien de but transformé en joueur de champs et un banc de touche vide de remplaçants.
Il fallait s’y attendre Benfica, l’ogre du championnat portugais, n’a fait qu’une bouchée de cette équipe fantôme en l’étrillant avec 7 buts dès la première mi-temps. A la reprise seuls 7 joueurs de Belem répondaient à l’appel avant que l’un deux ne déclare forfait et oblige l’arbitre à siffler la fin du match faute d’adversaires.
Les lois de football stipulent, en effet, que le match doit être arrêté si une équipe a moins de sept joueurs sur le terrain. Il est clair que les dirigeants de Belem ont opté pour ce stratagème pour ne pas subir une raclée en deuxième mi-temps.
Mais il est certain que ce sont les dirigeants du football portugais qui se sont ridiculisés devant le monde footballistique en autorisant la tenue de ce match de la honte.