Alger a accusé officiellement le Maroc d’avoir « bombardé » lundi 1er novembre des camionneurs algériens, « alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla« . Dans un communiqué diffusé et relayé mercredi par l’APS, la présidence algérienne a attribué ce prétendu « bombardement » à l’armée marocaine
« Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré« , déblatère la présidence algérienne, prétendant que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué (drones, ndlr) ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur ».
Alger a même agité la menace directe et ridicule que ce prétendu « bombardement ne restera pas impuni« . « Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni« , a promis la présidence algérienne.
Mais que cherchent finalement les généraux grabataires?
Avec ce nouveau palier franchi dans l’escalade anti-marocaine, il est clair que la junte militaire au pouvoir cherche une échappatoire « à bon compte » à la pression internationale qui s’exerce sur elle concernant le dossier du Sahara marocain et le dossier du chantage au gaz envers l’Espagne et l’Union européenne en général.
Le timing de ce soi-disant « acte de terrorisme d’État » est, selon les observateurs, grossier car la junte l’a fait expressément coïncider avec la date du 1er novembre pour chauffer mais vainement le peuple algérien contre le Maroc.
L’histoire est témoin que le Maroc, État sérieux et crédible, respecté par la communauté internationale, est loin de ces pratiques provocatrices, irresponsables et aventureuses.
On note que le ton du communiqué concernant cet « incident » fabriqué de toutes pièces, qui plus est démenti par les autorités mauritaniennes, est outrageusement théâtralisé et dramatisant. Il rend dérisoire cette accusation ignoble contre le Maroc.
Face à l’aventurisme et à l’irresponsabilité de ce régime pyromane, il est temps que le Conseil de sécurité rappelle à l’ordre cette bande de généraux grabataires qui veulent, à Dieu ne plaise!, mener la région vers l’inconnu. Et c’est ce que la communauté internationale rejette de toutes ses forces.