Le gouvernement libanais a annoncé, jeudi, la fermeture de toutes les écoles et universités publiques et privées, vendredi, suite aux affrontements sanglants survenus dans la capitale, Beyrouth, qui ont fait 6 morts et 32 blessés.
« Toutes les écoles, instituts et universités publics et privés seront fermés demain, vendredi », a indiqué le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Abbas Halabi, dans un communiqué cité par l’Agence d’information libanaise ANI.
Le ministre a expliqué que cette décision est intervenue « à l’issue de la décision du Premier ministre Najib Mikati, imposant une fermeture générale en signe de deuil pour les martyrs tombés à la suite des affrontements survenus jeudi à Beyrouth ».
Plus tôt jeudi, des affrontements armés ont eu lieu à Beyrouth, faisant 6 morts et 32 blessés.
Les événements ont commencé par des tirs massifs lors d’une manifestation organisée par des partisans des mouvements « Hezbollah » et « Amal » pour dénoncer les décisions de l’enquêteur judiciaire dans l’affaire de l’explosion du port de Beyrouth, le juge Tarek Bitar.
Dans un communiqué commun, le « Hezbollah » et « Amal » ont imputé la responsabilité de ces événements à des « groupes armés » affiliés au parti « Forces libanaises », des allégations démenties et qualifiées de « fausses accusations » par le parti en question.