Vidéo. AG de l’ONU: Le réquisitoire accablant du dissident Fadel Breika contre les atrocités des milices armées du polisario

Le dissident et ex-détenu du sinistre bagne de « Dhaibia » dans les camps de Tindouf, Fadel Breika, est un militant convaincu qui ne recule devant rien. Enlevé, séquestré et torturé à la mi-juin 2019 par les milices armées du polisario, il a réussi, à sa sortie de prison, à dénoncer haut et fort les crimes contre l’humanité commis par les polisariens dans les camps de Lahmada.

C’est lui qui a fait trembler les séparatistes et les dirigeants algériens par sa plainte contre le tortionnaire Brahim Ghali quand ce dernier a été admis, en catimini, le 18 avril dernier à l’hôpital de Logroño par les autorités espagnoles. On connaît la suite quand « Mohamed Benbatouche » a été exfiltré rapidement de l’Espagne après avoir été auditionné, par visioconférence, par le juge de l’Audience nationale.

Ce qui n’a nullement découragé ce défenseur des droits de l’homme qui continue à arpenter les couloirs des organisations internationales pour dénoncer le climat d’intimidation et de répression qui règne dans les camps de Tindouf.

Intervenant devant la quatrième commission de l’Assemblée générale (voir vidéo), Breika a, encore une fois, mis à nu les agissements des polisariens quand il affirmé que la plupart des personnes qui sont venues parler, dans ce forum, au nom des habitants de Tindouf sont des étrangers.

 

 

 

Son réquisitoire était accablant sur les crimes commis par les milices armées en se référant au dernier rapport du secrétaire général de l’ONU et aux multiples condamnations de l’UE. Il a évoqué notamment l’assassinat atroce des deux jeunes sahraouis qui ont été brûlés vifs par les services de sécurité algériens et leurs sbires du polisario.

Le militant sahraoui a, par ailleurs, dévoilé les restrictions inhumaines imposées aux habitants des camps qui ne peuvent plus se déplacer sans laisser-passer. La situation se dégrade de jour en jour surtout, dit-il, qu’il existe une grave pénurie de produits essentiels et de médicaments.

Et pour cause, explique-t-il, les aides humanitaires sont détournées par les polisariens pour les revendre à des réseaux de contrebande comme cela a été attesté par plusieurs organisations internationales.