Diapo. À l’instar de la junte au pouvoir, les avions d’Air Algérie multiplient les sorties de piste.

Les passagers du vol d’Air Algérie reliant Béchar à Alger ont vécu hier soir la peur de leur vie. « A son arrivée à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger, l’appareil de type ATR, utilisé par la compagnie aérienne nationale pour le transport domestique, a terminé sa course partiellement en dehors de la piste« , rapporte la presse algérienne.

« A l’issue de son atterrissage, l’appareil s’est immobilisé avec le train avant partiellement en dehors de la piste« , précise Air Algérie, qui n’a rien dit sur les raisons de cette sortie de piste.

 

 

Le 1er mars dernier, un autre avion de type ATR assurant la ligne Alger-Ghardaïa a connu un incident technique après son atterrissage, suite à « l’affaissement de la roulette de nez d’un ATR Ah en provenance d’Alger« .

Ces incidents remettent encore une fois sur le tapis la question du manque d’entretien et de maintenance de la flotte d’Air Algérie, dont les appareils risquent de se transformer de cercueils volants.

Le même défaut d’entretien est derrière la série noire des crashs des avions de l’armée de l’air algérienne. Le 11 avril 2018, un avion de transport de troupes de type Iliouchine Il-76 s’est écrasé peu après son décollage près de la base de Boufarik, 30 km d’Alger.

Aucun survivant n’a été enregistré parmi les 257 passagers et membres d’équipage de cet avion militaire de transport.

28 soldats du « polisario » qui devaient regagner Tindouf après avoir subi un entraînement militaire à Alger, ont péri dans ce crash, le pire qui ait jamais eu lieu durant les vingt dernières années. 

Début septembre dernier, une des six frégates Meko acquises récemment par la marine de guerre algérienne auprès de l’Allemagne (chantier naval ThyssenKrupp Marine), a dû se retirer d’un exercice naval au large de Toulon, en France, après que son équipage s’est aperçu que le système de lance-missiles était inactif. En cause là encore, le manque d’entretien et de maintenance.

Malgré le naufrage annoncé du « Titanic Algérie », l’impénitent régime vert-kaki préfère toujours regarder ailleurs. Il n’en a que pour le Maroc, accusé d’être derrière tous les malheurs de l’Algérie, y compris le trou d’Ozone et la flambée du mercure.

Pour revenir à l’incident survenu hier jeudi, heureusement que l’espace aérien algérien a été fermé dernièrement au Maroc, sinon, ils (nous) auraient encore imputé cette sortie de piste à l’aéroport d’Alger baptisé du nom de l’ancien colonel Houari Boumediene.

Sacré Boukharrouba!