KAFKA EN BURNOUS. LE RÉGIME ALGÉRIEN EN PANNE. L’ÉNORME BUG D’UN « ÉTAT »

Le récit victimaire d’une junte irresponsable

Ramtane Lamamra, le ministre de l’Ingérence et des Affaires Étrangères algérien, a justifié la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc par un surprenant récit dans lequel le régime algérien prend la posture de « l’ agneau  victimaire »… face à un Maroc « marketé » comme le loup agresseur.

Il ne manquait au « meilleur africaniste de la diplomatie  algérienne ??!! » que de bêler, devant la presse,  un gracieux « bêêêêê » pour parfaire l’image de l’agnelet angélique !!

Qui va croire un récit qui déforme et manipule l’Histoire… la proche et la moins proche ? Un récit écrit sous la dictée de 400 généraux au triste palmarès, dont les mains sont loin d’être propres, chez eux et ailleurs !

Pour citer les œuvres complètes de leurs méfaits, il en faudrait du papier… Impossible  pour eux  d’avoir le beau rôle ! Personne ne les croit ! Bref un régime « créateur net de désordre et de chaos chez lui  » et « exportateur  net d’un incommensurable foutoir dans la région et en Afrique »

Rompre les relations diplomatiques… And so what?

Ces gens-là ne trompent plus personne ! La rupture des relations relève de  l’enfumage.  Quelle est la valeur ajoutée d’une décision superflue… And so What ? Comme si les relations étaient déjà au  top.

Depuis la récupération définitive par le Maroc de ses Provinces du Sud… les généraux  ont claqué 500 milliards de dollars pour faire avorter cette récupération. Échec et mat sur toute la ligne!

Ils se prévalent des résolutions de l’ONU… Mais jamais la communauté internationale ne leur a demandé de dépenser tout cet argent… et de mettre en faillite l’Algérie.  C’est leur propre plan… leurs propres calculs et évidemment leurs fausses analyses… !!

Les relations sont donc mauvaises. Frontières fermées à leur initiative.  Ni échanges humains ! Ni échanges commerciaux ! Ils ne savent ni dialoguer, ni commercer, ni négocier, ni échanger. L’Algérie n’est même pas membre de l’OMC.  Alors rompre les relations déjà rompue relève de la mascarade.

Et commercer avec qui ? Le désastre économique et les files d’attente sont là ! Une crise  due à la sous-instruction de vieillards galonnés, fans de la planche à billets, qui n’ont jamais entendu parler d’Adam Smith, de David Ricardo, de Keynes et encore moins de Milton Friedman…

Un pouvoir qui refuse aussi d’admettre la relève générationnelle. Des profils périmés de dirigeants très âgés – incapables de se projeter vers l’avenir – inaptes et non qualifiés, pour parler au nom du jeune peuple algérien.

Le harcèlement et l’instrumentalisation de la justice de pays tiers pour s’attaquer au Maroc

Une des déclarations les plus incongrues de Lamamra, pour justifier la rupture, est de dire que le Maroc a offert une tribune à un ministre étranger pour nuire à l’Algérie.

Il s’agit de cette alliance réelle, établie, documentée et prouvée entre les généraux algériens et les mollahs iraniens et ses conséquences sur la paix  et la stabilité.

Le ministre israélien des Affaires étrangères n’a fait qu’exprimer les inquiétudes légitimes de son pays, partagées par la communauté internationale. Lamamra a osé dire que c’est une première… cette « tête de pont pour planifier, organiser et soutenir une série d’actions hostiles et caractérisées contre l’Algérie.

Nous lui retournerons ses arguments après la modification d’un paragraphe de sa déclaration à la lumière des actes inacceptables d’Alger contre le Maroc :

« Sur le plan de la sécurité régionale… le fait pour les autorités algériennes de faire appel à des instructeurs iraniens pour encadrer le polisario afin d’en faire un nouveau « Hizbochaitane » à la libanaise au Maghreb… de harceler, mobiliser, parasiter,  instrumentaliser des juridictions étrangères (UE, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Pays scandinaves, Panama, Espagne…)  afin d’arracher des jugements hostiles au Maroc en monnayant des avocats  véreux… de financer des centaines d’associations de par le monde  pour  soutenir le séparatisme anti-marocain… introduisant ainsi des acteurs étrangers dans le champ maghrébin… constituent des actes graves et irresponsables qui violent les dispositions du Traité de fraternité, de bon voisinage et de coopération ainsi que les engagements souscrits en 1988 entre le Maroc et l’Algérie ».

Faut-il rappeler l’alignement de la junte et sa solidarité entière avec l’Espagne quand il s’agit des villes occupées de  Sebta et Melilia ! Pire qu’une tête de pont !

Après tout cela, venir parler de violation d’un traité de fraternité relève de la théâtralité ! Ils ont grillé toutes leurs cartes.

Des précédents historiques porteurs de leçons pour les juntes militaires

Il y a plusieurs précédents historiques porteurs de leçons  pour des satrapes militaires qui ont creusé leur propre tombe en provoquant des conflits majeurs.

On ne s’attardera pas sur la chute des dictatures militaires arabes suite à leur aventurisme  et leur fausse perception de la réalité… ni sur la chute en 1974 de la dictature des colonels grecs.

L’histoire retiendra surtout que la guerre des Malouines (ou la guerre des Iles Falklands) a offert une occasion en or, en 1982,  pour que la communauté internationale se débarrasse définitivement d’une terrible dictature militaire en Argentine.

Les militaires argentins ont voulu  imposer par la force leurs velléités sur des territoires britanniques. Ils ont pensé consolider leur « légitimité » en unissant le pays autour de militaires  non seulement  responsables de graves violations des droits de l’homme mais aussi  incapables de gérer une  grave crise économique. L’histoire se répète…

Les généraux argentins ont gravement sous-estimé la situation internationale et l’image négative de leur dictature avec un bilan de 30 000 « disparus », 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques, et 1,5 million d’exilés. Nos voisins ont  évidemment fait pire !

Mal leur en a pris. Ce fut leur déroute. Elle a précipité la chute de la dictature argentine qui fut remplacée par un gouvernement démocratiquement élu.

Alger est obligée de se recentrer sur l’essentiel.  Et ce n’est pas cette fausse « assurance vie » auprès de la Russie (placement financier à travers des marchés d’armes) qui va lui garantir la pérennité !