« Il ne faut pas perdre son temps à avancer des arguments de bonne foi à des gens de mauvaise foi? »
Le Roi Mohammed VI aurait pu appliquer le conseil de son père Feu SM Hassan II, et se passer de tendre à nouveau la main à Alger, à l’occasion du 22ème anniversaire de son intronisation.
Il ne faut pas être devin pour anticiper la réaction de la junte. Des torrents d’accusations, des tombereaux d’insultes déversées sur le Roi et donc sur nous tous!
Or par le recours à ce lexique ordurier, la junte a révélé à ceux qui doutent encore, sa nature affreusement lâche, odieuse, abjecte et ignominieuse en mordant la main qui lui a été tendue, démontrant sans peut-être le réaliser qu’elle n’est pas encore mûre pour sceller cette « paix des braves », déchirer la page d’un passé qui a été tout sauf un long fleuve tranquille, remballer sa haine aveugle, injustifiée et gratuite envers un voisin dont le tort, paraît-il, est d’avoir fait le choix civilisé et audacieux de l’effort pour fabriquer l’avenir.
Le Maroc est à l’Algérie ce que le Jour est à la Nuit: le Maroc réfléchit, agite des idées, bâtit des ponts, construit des routes, des théâtres, des hôpitaux, met en perspective, se projette dans l’avenir… À l’autre bout de la frontière, une junte complote, jette toutes ses forces dans l’entretien du mirage séparatiste, invente tous les prétextes pour maintenir le statu quo mortifère…
Voici le mérite, -il en a bien d’autres-, de l’appel lancé le 31 juillet par le Roi Mohammed VI: avoir dessillé les yeux de certains qui, par optimisme béat, croient encore en la vertu du dialogue avec une junte qui, après avoir précipité le « Titanic Algérie » au bord du gouffre, veut s’assurer une survie improbable en continuant de jouer la partition usée de « l’ennemi extérieur », manier la théorie éculée et fumeuse, de surcroît ridicule, du complot « sioniste », tout en surfant sur la vague victimaire…
Désormais, le peuple algérien frère et le monde entier est pris à témoin des desseins minables de la junte, qui ne peut plus se voiler la face et doit prendre ses responsabilités.
Quant à cette pitoyable curée contre le Roi, il est évident qu’elle a été orchestrée par la junte qui, à défaut de courage et de lucidité, s’est rabattue sur sa meute médiatique pour faire le sale boulot.
Courage, aboyez!