« La force du « modèle politique marocain » est qu’il est inexportable ».
Une profonde pensée de Feu Sa Majesté Hassan II exprimée lors d’un entretien lorsqu’un journaliste lui a demandé d’expliquer la pérennité des Institutions du Royaume qui plongent leurs racines profondément dans les strates de l’Histoire.
C’est une image forte du Roi défunt pour définir ce « modèle politique » créé par les Marocains… pour les Marocains… selon leur génie et leurs propres particularités en une exceptionnelle singularité.
Je ne me souviens plus de la date de cet entretien mais cette pensée du Roi Hassan II qui m’a fasciné est restée gravée dans ma mémoire.
Alchimie d’une cohésion séculaire
Cette pensée d’Hassan II pourra « éclairer » ces milieux anti-marocains haineux afin de comprendre que leurs tentatives de faire plier le Maroc, le faire agenouiller ou de le déstabiliser ne rencontreront que l’échec.
Ils reviennent épisodiquement à la charge pensant, à chaque fois, avoir trouvé la bonne stratégie pour arriver à leurs fins… Mais passé un enthousiasme éphémère… ils prennent acte de leur revers !
Ils en sont abasourdis et même malades. Ils n’arrivent jamais à comprendre pourquoi ce qui a marché ailleurs comme mode opératoire de déstabilisation (printemps, automne ou hiver… c’est-à-dire les 3 ou 4 saisons des politicards monnayés…) ne fonctionne pas selon leurs maléfiques intentions chez nous.
Le fait que notre modèle politique soit « non exportable » signifie aussi que ces milieux sont dans l’incapacité intellectuelle et dans l’impasse analytique pour appréhender cette « alchimie » fondant la cohésion de la Collectivité marocaine depuis Moulay Idriss 1er. Depuis la création de l’État Marocain en 789.
Ils sont dans un raisonnement « mécanique » pensant que ce qui a fonctionné ailleurs, comme plan ignoble, pourrait être plaqué sur nous… comme dans un processus de « laboratoire ». Ils sont attendrissants de naïveté !!
Le Maroc leur restera incompréhensible à ces êtres qui prétendent nous vouloir du bien. Le Maroc est résilient. Il résiste, avance et progresse ! Il entretient une dynamique tout azimut pour s’améliorer, résorber ses déficiences après avoir dressé des constats rigoureux et sans complaisance.
Une monarchie anticipatrice et régulatrice
Une Monarchie non figée, flexible, ouverte, réformatrice, anticipatrice qui s’adapte aux évolutions. Elle initie aussi les transformations politiques, sociales et économiques qu’elle estime pertinentes pour le progrès et le bien-être de tous !
Une Monarchie qui tient à préserver les équilibres à travers de subtils dosages entre tous ces courants, ces sensibilités, ces affluents… qui font la richesse de la Collectivité marocaine car le Roi du Maroc est le Roi de tous. Faut-il rappeler que le multipartisme est inscrit dans la première Constitution et que la « diversité » est une valeur phare.
De ce fait, les freins et pesanteurs entretenus par les milieux obscurantistes et rétrogrades… ainsi que les agitations de certaines minorités utopistes (il y a des protestataires et des mécontents dans toute société vivante!!) ne mèneront jamais à remettre en cause les équilibres fondamentaux qui permettent le « vivre ensemble » entre: religieux, laïcs, modernistes, conservateurs, socialistes, libéraux, etc.
Les mécontents sont évidemment entendus car ils attirent l’attention, à juste titre, sur des « déficiences », des « injustices » ou des « inégalités »… mais ils sont appelés à rester dans le cadre des fondamentaux consensuels.
La régulation, un fait culturel et socio-psychologique
Le Maroc est un pays où la notion de « régulation » est centrale. Les crises qui surviennent sont immédiatement analysées pour identifier les bonnes réponses, tenant compte de nos singularités pour que ces réponses soient réellement efficaces et applicables.
Cette notion de « régulation » qui dénoue les crises est aussi vécue au quotidien par les Marocains. C’est un état d’esprit, un trait de caractère. Un fait culturel et sociétal.
Il arrive souvent que lors d’altercations entre individus, et quand les esprits s’échauffent… il y a toujours une personne (inconnue des deux) qui intervient pour séparer les belligérants et dire: « Maudissez le diable et calmez-vous. Ce que vous faites n’est pas bon pour vous ».
L’altercation se termine souvent en accolades ou même embrassades après l’intervention de cette tierce personne acceptée comme arbitre régulateur. Les protagonistes s’échangent aussi à la fin des « moussamaha ».
Cet exemple de « régulation » est ici anecdotique mais il est significatif d’une mentalité. Contrairement à d’autres collectivités où la gestion des conflits se fait dans la brutalité la plus sanglante … devenant même un label tragique… les Marocains détestent régler leurs divergences par la violence.
Mais quand il s’agit d’une menace extérieure, la collectivité devient intraitable pour protéger et défendre sa souveraineté et ses intérêts vitaux.
Le Maroc n’est pas une « proie » à inscrire dans un « tableau de chasse »
D’une manière générale, ces apprentis sorciers qui veulent réfléchir et agir à notre place… pour impudemment « gérer notre devenir »… imposant un « prêt à penser » ou un « prêt à porter idéologique » dissimulant des ressentiments primaires… doivent comprendre qu’ils ont tout faux concernant le Maroc et les Marocains.
Nous avons une haute idée de notre pays
Le Maroc est loin d’être une « proie » à inscrire dans un tableau de chasse par des bureaux d’études mal inspirés et noyés dans leurs fausses analyses… ou par des milieux gauchistes utopiques mercenarisés… ou par des néo-colonialistes racistes… ou par une grotesque et ridicule dictature militaire en naufrage… ou par des journalistes débutants, en échec, aigris ou déprimés… ou par des ONG interlopes et douteuses… ou par des conglomérats ou des consortium avides de troubles…
Leur méconnaissance du Maroc est confondante, à la limite de l’aveuglement. Notre pays en a vu des menaces tout au long de sa riche histoire… et il a su les gérer et les neutraliser pour toujours rester debout.
Un progrès indéniable et des chantiers encore ouverts
Depuis 1999, des réussites indéniables ont marqué la gouvernance globale du pays: équité et réconciliation, droits des femmes, réforme de la Moudouana, réforme de la Constitution, généralisation de la Couverture sociale, diversification économique, arrimage du tissu économique marocain à l’économie mondiale, développement massif des équipements et infrastructures, restructuration des alliances géopolitiques…
Toutefois, la gestion de la crise sanitaire et la réduction de son impact socio-économique ont montré que l’implication personnelle et anticipatrice du Souverain pour protéger la collectivité a été remarquable et décisive.
Bien évidemment, la situation est perfectible et de grands chantiers restent toujours ouverts. Mais la dynamique de transformation est irréversiblement installée même si elle reste bridée par le manque de ressources.
Le « Plus » et la singularité de la Monarchie constitutionnelle marocaine
Le lien entre le peuple et la Monarchie est inscrit dans un pacte séculaire déterminant la stabilité, la sécurité, le progrès, la prospérité économique, la redistribution, le partage, les réformes…
Contrairement à d’autres régimes… aux tristes et malheureuses dérives dans notre région… une des particularités du régime monarchique constitutionnel est que le Roi a pour objectif central de laisser à son Héritier un pays florissant, pacifié, et un Peuple prospère et travailleur…
Le Souverain est à la fois Père Symbolique de la Nation et Père du Prince Héritier. Cette double dimension affective fait la force des Monarchies authentiques. A ce titre, il est dépositaire d’une mission sacrée et de hautes charges qui engagent toute sa vie sans tenir compte des vicissitudes et des aléas du calendrier de la petite politique.
On peut ajouter à ces éléments que la Monarchie marocaine, une des plus anciennes au Monde, est porteuse en plus de sa légitimé historico-religieuse d’un « Plus » qui lui est propre… que les Marocains sont seuls en mesure de connaître… et que ces milieux hostiles ne « pigeront » jamais.
On comprend pourquoi leurs tentatives de nuisance… après un feu de paille… restent dérisoires et insignifiantes.
On comprend donc la teneur et la profondeur de cette pensée imagée de Feu Hassan II « La force du « modèle poltique marocain » est qu’il est non exportable ».
Toutefois, ce que le Maroc ne cesse d’exporter, de partager et de diffuser, avec honneur, sous l’Égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce sont les valeurs et les principes de paix, de tolérance, de respect de l’autre, d’ouverture sur le monde, d’ouverture sur la modernité, de dialogue des cultures et des civilisations, de cohabitation des religions et des croyances… en parfaite harmonie avec les particularités identitaires du Maroc.
Tout cela fait la force et la crédibilité du rayonnement extérieur du Royaume… et l’écrasante majorité des pays de la communauté internationale le sait et l’apprécie.