L’enquête ouverte par le tribunal d’instruction de Saragosse sur les conditions d’arrivée du chef des milices séparatistes le 18 avril 2021, a contraint la MAE González Laya à se manifester ce jeudi via une note distribuée aux médias espagnols, dont l’agence officielle « EFE ». Dans cette note, González Laya tente de répondre indirectement aux révélations scabreuses, de surcroît très compromettantes, faites au juge d’instruction par le général directeur de la base militaire de Saragosse, affirmant avoir été « instruit » de ne soumettre le dénommé Brahim Ghali à aucun contrôle d’identité.
González Laya, à l’origine desdites instructions transmises de prime à bord à l’état-major de l’armée de l’air puis au général directeur de la base de Saragosse, a tenté de minimiser la gravité de cette forfaiture, alléguant que « les passeports officiels ne sont habituellement soumis à aucun contrôle ».
Une allégation qui en dit long sur le cafouillage de González Laya qui craint sérieusement l’éventualité de poursuites judiciaires.
Pour précision, les passeports officiels ne sont en aucun soustraits au contrôle des autorités du pays d’accueil, simplement, et par égard aux personnalités, la présence physique pourrait ne pas être requise. C’est le service du protocole qui se charge de récupérer les passeports et de procéder à la formalité de contrôle aux frontières.